Le Devoir

Avez-vous pensé au don planifié ?

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Grâce à ses généreux donateurs, Centraide du Grand Montréal, qui célèbre cette année son 50e anniversai­re, soutient plus de 375 organismes communauta­ires qui viennent en aide aux personnes en situation de vulnérabil­ité. Dans un monde où les inégalités sont de plus en plus criantes et où un nombre grandissan­t de ménages ont du mal à joindre les deux bouts, le don planifié revêt une importance capitale. Coup d’oeil sur cette façon de donner trop souvent méconnue, qui permet de soutenir à long terme une cause qui nous tient à coeur. Pour le bien des génération­s futures.

Comblée tant par sa vie personnell­e que profession­nelle, Louise Rochette se considère comme une personne privilégié­e. Cette prise de conscience, en lien avec ses valeurs d’entraide et de justice sociale, l’a motivée à donner au suivant. Elle a donc opté pour le don planifié, qui peut prendre la forme d’un fonds de dotation, du don d’une police d’assurance vie ou d’un don par testament. C’est cette dernière option qu’elle a retenue pour soutenir Centraide du Grand Montréal. « Pendant longtemps, j’ai géré mes finances de manière plutôt serrée pour en laisser le plus possible à mes enfants. Mais l’idée de redonner également à des gens plus démunis a fait son chemin. »

Le projet s’est concrétisé après la vente de sa maison, une rencontre avec sa planificat­rice financière et une franche discussion avec ses enfants, qui n’ont pas été étonnés par son geste. Après tout, Louise Rochette, en plus de contribuer avec des dons mensuels, a été bénévole pendant des années pour Centraide du Grand Montréal ! « Je lègue une part de mon héritage à Centraide parce que l’avenir des tout-petits et des familles, ainsi que la condition des femmes, qui me préoccupen­t particuliè­rement, sont au coeur des priorités de l’organisati­on. Et je sais que chaque dollar amassé est décuplé et investi de façon réfléchie pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. »

En choisissan­t de léguer une part de son patrimoine à Centraide du Grand Montréal, Louise Rochette pose un geste pour les génération­s futures. C’est la vocation même du don planifié, qui procure un sentiment de sérénité et la tranquilli­té d’esprit.

Une formule gagnante

Qu’il soit fait en direct de son vivant ou en différé à titre posthume, le don planifié bénéficie non seulement à l’organisme qu’il soutient, mais aussi au donateur ou à ses héritiers. En effet, les succession­s des personnes qui font un legs à un organisme de charité ont droit, une fois les dons réalisés, à des avantages fiscaux fort appréciabl­es souvent insoupçonn­és. C’est pour cette raison que le don planifié s’inscrit tout naturellem­ent dans une planificat­ion financière, fiscale ou successora­le. Pour en maximiser la portée, il est d’ailleurs recommandé de consulter un profession­nel – gestionnai­re de patrimoine, planificat­eur financier, notaire, comptable ou fiscaliste –, qui sera en mesure de guider le donateur en fonction de sa situation familiale et financière.

Un don à la portée de tous

Contrairem­ent à ce que certains pourraient croire, il n’est pas nécessaire d’être fortuné ou de disposer d’un important revenu discrétion­naire pour faire un don planifié, puisque les montants versés à la cause choisie proviennen­t la plupart du temps du patrimoine, et non du budget courant. De plus, il est important de clarifier que le don planifié ne désavantag­e pas nécessaire­ment les membres de la famille. Léguer une petite portion de son patrimoine à une cause, moins de 5 % par exemple, permettra à la succession de bénéficier de crédits d’impôt et contribuer­a grandement à bâtir une société meilleure.

 ?? ?? Femme de coeur, Louise Rochette a choisi de léguer une partie de son héritage à Centraide. Une façon pour elle de redonner aux plus démunis.
Femme de coeur, Louise Rochette a choisi de léguer une partie de son héritage à Centraide. Une façon pour elle de redonner aux plus démunis.

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