La biodiversité, l’affaire de tous
Tous les êtres vivants, sauf les humains, qui eux ont appris à déjouer la nature, ont la tâche innée de pourvoir à la perpétuation de l’espèce. Pour nourrir cette reproduction, un équilibre complexe est assuré par l’intrication de toutes les espèces dans la chaîne alimentaire. Un ensemble formant l’écosystème terrestre.
Or l’humain ne cesse de fragiliser cet équilibre ; par son utilisation de produits de synthèse (pesticides, plastiques, caloporteurs, pétrochimie et autres), par la destruction des habitats, par la pollution sous toutes ses formes, par la prédation à outrance de la nature, et j’en passe. On perd de cette biodiversité essentielle qui préserve notre survie.
Il appartient à chacun de favoriser notre biodiversité. En particulier, il faut limiter au possible l’utilisation de pesticides, leur préférant des pièges ou des produits naturels ou, mieux, en pratiquant la tolérance.
En somme, nos efforts doivent porter dans plusieurs directions : il faut protéger et accroître les aires naturelles, réduire son empreinte carbone, choisir une alimentation durable et recycler les biens de consommation. Le secret, pour y arriver, c’est de s’attaquer à un ou à quelques défis à la fois et présumer que, si chacun y met du sien, on va réussir.
Faire autrement, c’est perdre la pollinisation pour de grands pans de notre végétation, assister dépourvus à la désertification des océans, suffoquer sous la chaleur et devoir partager notre entourage avec une nouvelle faune beaucoup plus détestable que celle que nous connaissons.
Pierre Beaulieu
Trois-Rivières, le 19 avril