Carnet voyage
Les actualités du monde touristique, ici et ailleurs
Des nouvelles du tarmac
Au printemps reviennent les hirondelles et nous arrivent de nouveaux vols ! Au départ de Montréal et sans escale, à nous Tulum, au Mexique, et Stockholm, en Suède, avec Air Canada ; Marrakech, au Maroc, avec Air Transat ; Vancouver, Los Angeles et San Francisco avec Porter Airlines ; sans oublier Bogota, en Colombie, avec Avianca !
Mais si, comme moi, vous préférez suivre le fameux principe du « tant qu’à y être » aux bourlingues plutôt qu’aux rénos, l’escale est souhaitable ! Toujours au départ de Montréal, Azores Airlines vole vers l’Europe via les Açores, territoire portugais ancré dans l’Atlantique. L’intérêt de ce populaire vol saisonnier, proposé plus tôt cette année ? Il donne l’occasion de s’arrêter à l’île de São Miguel ou de Terceira à l’aller et/ou au retour d’un voyage à Lisbonne, à Porto, à Madère ou au Cap-Vert.
L’option Stopover s’affiche d’ailleurs automatiquement au moment de faire sa réservation et autorise une escale d’une à sept nuitées.
Turkish Airlines, qui opère un nouveau vol vers Melbourne, en Australie, offre aussi des propositions « coup double » à ses passagers. Dans l’éventualité d’une correspondance de 6 à 24 heures à Istanbul, le transporteur les prend gratuitement sous son aile le temps d’excursions en ville. Un transit de 20 heures et plus vaut une nuitée gratuite dans un hôtel quatreétoiles aux passagers en classe économique et deux nuitées gratuites dans un cinq-étoiles à ceux de la classe affaires. Des nuitées peuvent être ajoutées au prix de 49 $US chacune. Toute une aubaine ! De même, on peut envisager Emirates Airlines pour tout envol au-delà de Dubaï afin d’y faire escale gratuitement. Avant ou après la girafe tanzanienne, par exemple… azoresairlines.pt/fr, turkishairlines.com
Autour de la Maison-Blanche
En quête d’une destination à explorer dans trois semaines, au cours du long week-end pour la Journée nationale des patriotes, ou à l’été si vous ne souhaitez pas prendre le bain de foule que promet le Memorial Day ? Washington, D.C. pour les habitués, est toujours une bonne idée. C’est une ville verte, à taille humaine et parsemée de monuments imposants, de riches musées gratuits (ceux de la Smithsonian Institution en tête) ainsi que de quartiers à forte personnalité. Je pense à Georgetown, oasis historique au bord du Potomac ; au U Street Corridor, où est né Duke Ellington et encore aujourd’hui un bastion musical ; à Adams Morgan, un quartier multiculturel et gastronome, de même qu’au rond-point Dupont, un voisinage tranquille qui accueille un marché fermier le dimanche. On pourrait d’ailleurs loger dans ce secteur central. Chose certaine, lors d’une première visite, il serait scandaleux de ne pas aller zieuter la plus belle vue panoramique de la bourgade du haut du bar sur le toit de l’hôtel The Watergate ! washington.org. si.edu/visit/hours
Suivons-le !
C’était il y a quelques années, dans les rues de Bangkok, en Thaïlande. « Pelletier ! » avait tonitrué un fan fini, mon ami du temps, en apercevant Yves P. Pelletier parmi la foule. Aimable, ce dernier était revenu sur ses pas pour échanger quelques badineries avec nous. C’est ce même chic type que j’ai retrouvé dans Me suivez-vous ? (VLB Éditeur).
Après Déboussolé, premier tome de son autobiographie, l’ex-membre de RBO raconte cette décennie (19932004) où, « désormais, le seul amour de ma vie, c’est le départ ». On part donc avec lui, et trois fois plutôt qu’une, au Tibet, au Bhoutan, au Népal, en Birmanie… Bref, ici et là et plus loin encore, et on passe de bons moments au fil de ses aventures rocambolesques et de ses épiphanies. Aparté opportun : quand on voyage beaucoup, on se fait souvent demander ce qu’on fuit. Drôle d’équation… Déroger au modèle boulot-dodo-Costco déranget-il au point qu’on doive y voir une faille chez le voyageur ? « Gni, gni, gni », dirait Stromgol !