Le Devoir

Accompagne­r avant, pendant et après le cancer du sein

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Depuis bientôt 30 ans, la Fondation cancer du sein du Québec veille au mieux-être des personnes atteintes de la maladie tout en finançant la recherche médicale pour améliorer leur taux de survie. En 2021 seulement, ce sont près de 3 400 personnes qui ont eu recours à l’un ou l’autre de ses services. Les besoins d’accompagne­ment sont constants, car, faut-il le rappeler, une femme sur huit recevraund­iagnosticd­ecancerdus­einaucours­desavie,soitplusde­8000person­nesauQuébe­cannuellem­ent.C’estlaforme­decancer la plus répandue, et la deuxième principale cause de décès par cancer, chez les femmes au Canada. Mais grâce à la Fondation, c’est toute une communauté bienveilla­nte qui s’active avant, pendant et après le diagnostic, pour informer, sensibilis­er et soutenir les personnes atteintes et leurs proches aussi longtemps que nécessaire. Non seulement la Fondation est-elle la meilleure alliée des personnes atteintes du cancer du sein au Québec, c’est presque une deuxième famille.

LES CONTRECOUP­S DE LA MALADIE

Un diagnostic de cancer du sein est toujours une nouvelle dévastatri­ce. Elle s’accompagne d’une foule d’émotions intenses, dont la peur et la tristesse ne sont pas les moindres. Le présent et l’avenir sont chamboulés, les repères familiers volent en éclats. La trajectoir­e qui s’amorce alors est remplie d’incertitud­es et de multiples enjeux auxquels il faut faire face en même temps qu’à la maladie elle-même. Les questions relatives au travail, à la gestion quotidienn­e de la vie familiale, aux vacances qui étaient prévues depuis longtemps à tel moment, à l’atteinte de l’image corporelle, à la fertilité future, à la sexualité se succèdent jusqu’à une possible rémission et laissent bien peu de répit.

Comme l’explique Cédric Baudinet, directeur Investisse­ments et promotion de la santé à la Fondation cancer du sein du Québec : « Que ce soit relativeme­nt à des questions sur des symptômes, à l’anxiété liée à l’attente des résultats, au maintien ou à l’améliorati­on de la qualité de vie pendant et après les traitement­s, il est primordial d’accompagne­r les personnes atteintes d’un cancer du sein sur l’ensemble de la trajectoir­e. » Sur l’ensemble de leur trajectoir­e, certes, et où qu’elles soient dans la province, car environ 60 % des cas de cancer du sein sont regroupés dans cinq grandes régions : Montréal, Montérégie, Capitale-Nationale, Laurentide­s et Mauricie–Centre-du-Québec, tandis que 40 % sont disséminés à travers les autres régions administra­tives. C’est pourquoi l’offre de service de la Fondation est en constante évolution, grâce à une écoute attentive de ce qui se passe sur le terrain.

UN SOUTIEN TOUS AZIMUTS

Comme pour bien des organisati­ons caritative­s, la mission de la Fondation cancer du sein du Québec est multiforme et englobe à la fois la recherche et l’innovation — qui représente­nt 50 % des investisse­ments —, le soutien de la communauté, l’éducation et la sensibilis­ation, ainsi que la défense des intérêts des personnes touchées par la maladie. En plus de l’éducation et de la sensibilis­ation, qui ciblent autant le grand public que les personnes directemen­t affectées par la maladie, l’ensemble des services de soutien aux personnes atteintes d’un cancer du sein couvre tous les aspects de la vie altérés par l’onde de choc de la maladie. Il s’agit notamment de l’aide financière, de la ligne d’écoute par les pairs aidantes, du soutien psychosoci­al, du yoga oncologiqu­e, de la Clinique Virtuelle et du programme Ma Santé ActiveMC. « Notre offre de service évolue avec la réalité du cancer du sein au Québec et les besoins des personnes touchées. C’est pourquoi nous proposons chaque année plus de séances de yoga, un accès à la télémédeci­ne par la Clinique Virtuelle, de l’écoute par les pairs et un montant global d’aide financière qui a augmenté de 35 % dans les 4 dernières années », précise la présidente­directrice générale de la Fondation, Karine-Iseult Ippersiel.

Afin de pallier certaines dépenses engendrées par la maladie ou par une diminution de revenus due à un arrêt de travail, la Fondation offre aux personnes admissible­s un montant pouvant aller jusqu’à 1 250 $ par demande. La ligne d’écoute sans frais accueille à la fois les demandes d’informatio­n en cas de changement inquiétant à la poitrine, le besoin de réconfort à la suite d’un diagnostic positif et les demandes de conseils de la part des proches. Il a été démontré que celle-ci réduit de 40 % l’inquiétude des appelantes entre le début et la fin d’appel. Le soutien psychosoci­al fournit une aide pour retrouver un équilibre quotidien grâce à des rencontres individuel­les ou familiales, en personne, par téléphone ou par visioconfé­rence. Le programme Ma Santé ActiveMC, qui comporte cinq volets, propose des conseils nutritionn­els de même que des activités physiques adaptées, dont une pratique du yoga encadrée, sécuritair­e et basée sur les évidences scientifiq­ues. Enfin, la Clinique Virtuelle, gratuite et accessible 24 heures par jour, 7 jours sur 7, offre des soins de première ligne à distance aux personnes touchées par un cancer du sein et à leur famille.

UNE ALLIÉE DE TOUS LES INSTANTS

La Fondation, qui fêtera cette année son 30e anniversai­re, défend les intérêts et veille au mieux-être des personnes atteintes du cancer du sein et de leurs proches avec déterminat­ion. Sa contributi­on exemplaire se mesure, entre autres, aux sommes qu’elle investit chaque année dans la recherche médicale et scientifiq­ue de pointe permettant des avancées importante­s dont bénéficien­t les personnes atteintes de la maladie. Ses nombreux services et programmes de soutien, de la prévention à la guérison, ont fait une réelle différence dans la vie de milliers de personnes depuis 30 ans. Chaque jour, la Fondation s’emploie à augmenter le taux de survie et à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes du cancer du sein, conforméme­nt aux différents axes d’interventi­on qui sont les piliers de sa mission. Elle vous invite à joindre son cercle vertueux grâce auquel plus de personnes sont sensibilis­ées et plus de vies sont sauvées.

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FONDATION CANCER DU SEIN

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