Un cabinet de campagne prestigieux
Depuis le lancement de la Grande Campagne, ces projets d’envergure et des dizaines d’autres ont retenu l’attention de nombreux donateurs, ce qui a permis à l’UdeS d’atteindre en à peine un an 60 % de ses objectifs de financement. Cela dit, il y a encore du chemin à faire ! Pour inciter les organisations et les donateurs – petits et grands – à offrir leur appui et à devenir à leur tour des agents de changement pour notre société, l’institution s’est dotée d’un cabinet de campagne hors pair.
Quatre personnalités en vue du milieu des affaires occupent la coprésidence d’honneur de la Grande Campagne de l’UdeS : Karinne Bouchard, administratrice de sociétés et membre du conseil d’administration d’Alimentation Couche-tard; Matthew Cassar, cofondateur et cochef de la direction de Sherweb ; Julie Godin, coprésidente du conseil, vice-présidente exécutive, Planification et développement stratégique de CGI ; et Monique Leroux, administratrice de sociétés et ex-présidente du conseil et chef de la direction du Mouvement Desjardins.
Le cabinet est complété par dix coprésidences facultaires et de secteurs, occupées par des leaders qui rayonnent dans leurs domaines respectifs. Dans le cadre de ce reportage, nous nous sommes entretenus avec deux d’entre eux : Nicolas Marcoux, chef de la direction et associé principal de PwC Canada, et François Thibault, vice-président exécutif, chef de la direction financière et trésorier chez METRO.
LE DON D’UNE VIE
Diplômé de l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke en administration des affaires, Nicolas Marcoux s’implique dans la Grande Campagne à titre de donateur et de coprésident facultaire pour l’École de gestion. «J’ai bénéficié d’une excellente formation à l’UdeS et j’y ai forgé des amitiés qui perdurent. De plus, redonner à la communauté fait partie de nos valeurs familiales. Nos trois enfants ont aussi choisi d’étudier à l’UdeS: notre fils aîné est diplômé de l’École de gestion, le deuxième de la Faculté de médecine, et notre fille est étudiante à la Faculté de génie. Alors, s’impliquer dans la campagne nous tenait à coeur. »
Il souligne que sa participation à la Grande Campagne a fait l’objet d’une réflexion familiale. « Je donne mon temps à titre personnel, mais c’est avec ma conjointe que nous avons décidé du montant de notre don majeur et ce sont nos enfants qui ont choisi les projets qu’ils souhaitaient soutenir. »
Des préoccupations majeures
Certains secteurs de recherche financés par la Grande Campagne retiennent tout particulièrement l’attention du chef de la direction de PwC Canada. « L’entrepreneuriat au féminin et la cybersécurité m’interpellent, tout comme la question environnementale. »
À cet égard, il ajoute que l’UdeS est un véritable leader en matière d’innovation environnementale et qu’elle forme des étudiants qui changeront le monde. «Mon rôle chez PwC m’amène à passer du temps avec des chefs de direction d’entreprises partout au pays. La question des changements climatiques revient toujours dans les conversations avec mes pairs. Autrefois, les organisations évaluaient les effets de leur modèle d’affaires sur la planète en mesurant l’empreinte carbone de leurs activités. Aujourd’hui, elles analysent aussi comment ce qui se passe sur la planète peut affecter leur modèle d’affaires. Ainsi, la construction d’une usine à proximité d’une forêt ou d’une rivière, donc dans une zone sujette aux incendies ou aux débordements, devient un pensez-y-bien, tout comme le fait de choisir un fournisseur situé sur la route potentielle d’un typhon. Une chose est certaine : la question climatique revêt une importance capitale pour les entreprises, aujourd’hui et dans un futur proche. »
Un message à la communauté des affaires
« Le Canada accuse un retard en matière de compétitivité et de productivité par rapport aux autres pays développés. Le pays doit reprendre sa place sur l’échiquier mondial, et cela passe par l’enseignement supérieur, par les institutions qui prônent l’innovation, par la recherche s’appuyant sur des données et des faits. C’est pour cette raison aussi que j’ai choisi de m’impliquer dans la Grande Campagne de l’UdeS. »
Le message de Nicolas Marcoux aux personnes qu’il approche dans le but de les inciter à contribuer à la Grande Campagne est le suivant : lorsqu’on a été choyé, lorsqu’on a eu accès à certains privilèges, comme une éducation universitaire de qualité qui nous a inculqué de bonnes valeurs et qui a contribué à notre succès, c’est important de redonner. « Je leur parle aussi de ce que j’appelle le don d’une vie. Pas du don annuel qu’on fait à des organismes, mais d’un don majeur, pour lequel je ne les solliciterai qu’exceptionnellement, et qui changera le cours des choses pour l’Université comme pour l’avenir des prochaines générations. »
S’IMPLIQUER, C’EST GAGNANT
Également diplômé de l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke en administration des affaires, François Thibault succède en 2019 à Serge Savard à la présidence de la Corporation études-sports de l’UdeS, qui remet des bourses aux étudiantes et étudiants-athlètes et finance les activités sportives sur le campus. « C’est donc tout naturel pour moi de redonner à une institution qui m’a permis de vivre de belles expériences et de recevoir une excellente éducation en me joignant au cabinet de la Grande Campagne de financement de l’UdeS à titre de coprésident du secteur Vert & Or pour lever des fonds, ainsi qu’en faisant un don à titre personnel. »
Parmi les projets visant à soutenir le Vert & Or, mentionnons l’Institut interdisciplinaire d’apprentissage, de recherche et de haute performance, ainsi que le Fonds de bourses Serge Savard. « J’ai joué au soccer pendant plusieurs années en Estrie et je peux confirmer que la pratique d’un sport de haut niveau favorise le développement de compétences comme la résilience, la persévérance et la discipline, qui seront mises à profit dans la vie professionnelle. En soutenant la Grande Campagne, on peut contribuer à offrir aux étudiantes et étudiants-athlètes les outils qui leur permettront de réussir tant sur le terrain que sur les bancs de l’école. »
L’octroi de METRO pour soutenir la résilience alimentaire
Dans le cadre de la Grande Campagne, METRO soutient deux projets d’envergure qui sont en lien avec sa raison d’être : nourrir la santé et le bien-être des communautés. « Le premier est l’initiative des serres CORSÈVE, qui permet d’évaluer les effets des changements climatiques sur la santé végétale et l’agriculture dans le but de soutenir l’approvisionnement alimentaire et de veiller au bien-être des personnes», explique M. Thibault. La contribution globale de METRO se chiffre à 750 000 $, montant qui sera versé sur trois ans. «Une somme de 400 000 $ sera dédiée à CORSÈVE, et la différence sera versée à l’Observatoire sur la gestion du développement durable, poursuit-il. Ce projet de l’École de gestion permettra de former des gestionnaires qui comprennent et maîtrisent le développement durable. »
Il souligne que ce maillage des savoirs et des compétences est critique dans le secteur alimentaire. « Il est impératif d’investir à la fois dans des initiatives scientifiques et dans de nouvelles stratégies de gestion pour trouver des solutions permettant d’adapter notre agriculture aux changements à venir. C’est ce qui rendra notre chaîne d’approvisionnement plus résiliente. »
Du sur-mesure pour les donateurs
Selon l’homme d’affaires, tous les donateurs peuvent trouver leur compte avec la Grande Campagne en soutenant une cause qui leur tient à coeur. «Les quelque 150 projets proposés généreront tous des impacts directs sur la société, la vie étudiante et sur une région que j’aime beaucoup. Tout ça est très prometteur ! » Notre monde change, la philanthropie aussi. « Donner de l’argent, c’est bien, mais ça ne suffit pas. Il faut investir dans des champs d’action qui peuvent faire une différence pour notre monde et nos communautés. »
Pour information : UDonS.ca