De la douceur pour le lecteur
Valérie Fiset-Sauvageau souhaite que son roman de fiction jeunesse Dernier départ, 14 h 45 entre dans les écoles pour soutenir les professeurs dans leur enseignement du français.
Valérie Fiset-Sauvageau aime le fantastique, le merveilleux, la sciencefiction. « La littérature de l’imaginairem’inspire, peu importe le public pour lequel j’écris ». Dernier départ, 14 h 45s’adresse d’ailleurs à un public large, des jeunes, des adolescents et même des cégépiens ou des adultes en apprentissage du français.
La collection OserLire dans laquelle il est publié chez Bayard Canada, souhaite en effet motiver les personnes qui apprennent la langue à lire, peu importe leur niveau de compétence. « Je propose deux versions de mon histoire, l’une simplifiée et l’autre avec un langage plus avancé. J’y mets des situations réelles pour que les lecteurs apprennent des termes utiles et il y a un lexique intégré. »
Dans ce court roman de 74 pages, un mystère plane. Damienne, qui travaille au terminus d’autobus, décide d’accompagner une vieille dame qui voyage seule. À un moment, la femme disparaît et Damienne doit résoudre cette énigme. « Tout est là pour que le lecteur ait envie de poursuivre sa lecture ! » Rédigée pendant la pandémie, « l’histoire se veut aussi un remède contre la solitude » et une façon d’amener de la douceur chez le lecteur.
L’autrice souhaite que ce prix, qui souligne l’excellence d’une fiction jeunesse et le talent d’auteurs de la Montérégie, insuffle un nouvel élan à son roman. « J’aimerais qu’il entre dans les écoles et aide les professeurs dans leur enseignement. » En plus d’écrire, Mme Fiset-Sauvageau travaille à la bibliothèque de Boucherville et étudie pour devenir bibliothécaire.