UNE AFFAIRE QUI EST PLUS QU’UN JEU
TOUT A COMMENCÉ EN 2014, DANS LEUR SOUS-SOL. Roch Bertrand, un « ramasseux » comme le surnomme affectueusement Caroline Paquette, sa partenaire en amour comme en affaires, achetait des jeux de société sur Kijiji pour ensuite les revendre après avoir trouvé les pièces manquantes. Quatre ans plus tard, les voici fiers propriétaires de deux boutiques L’As des jeux et du sympathique Pärlé Bistro Ludique à Gatineau.
« On avait plus de 500 jeux dans le sous-sol, se rappelle en riant Caroline. Il y en avait partout, même dans la salle de lavage. » « Pour nous, cette période a été extrêmement enrichissante, fait valoir Roch. On a regardé des centaines de vidéos pour apprendre à connaître les jeux, sans oublier tous les sites Internet qu’on a consultés. » Rapidement, le couple se fait un nom dans la région et devient un incontournable pour les passionnés de jeux de société. Lui, fonctionnaire, elle, adjointe dans un organisme sans but lucratif, ils font même la livraison à domicile pour les clients qui commandent plusieurs titres. Aujourd’hui, ils ont quitté leur emploi et s’occupent à temps - plus que plein - de leurs deux boutiques L’As des jeux, l’une aux Galeries Aylmer, et l’autre au 325, boulevard Gréber, laquelle est située tout juste à côté du Pärlé Bistro Ludique, ouvert depuis un mois. Plan d’affaires ? Analyse de marché ? Plan marketing ? Nenni. Le succès de ces parents de trois enfants repose sur leur flair, leur fibre entrepreneuriale et leur sens aigu de l’observation. « Notre première boutique faisant 350 pieds carrés, se souvient Caroline. La demande était sans cesse croissante pour des jeux d’occasion ou neufs, le téléphone ne dérougissait pas. On ne pouvait qu’agrandir et se développer. Aujourd’hui, la surface à Aylmer et à Gatineau s’élève à 2
500 pieds carrés et on compte 2 500 jeux et 24 employés. Et mêmes des bénévoles passionnés qui ont L’As des jeux tatoué sur le coeur ! » En parallèle, l’entreprise s’est mise à offrir des services d’animation. « On se déplace dans les écoles, les fêtes d’enfants, les camps de jour, les fêtes de quartiers, au Musée canadien de l’histoire. On va même dans les écoles francophones en Ontario », précise Caroline. « Et tout ça a pris de l’ampleur grâce au bouche-à-oreille, aux gens qui nous vus en pleine action dans des festivals ou autres activités », souligne Roch. Leur dernier-né, le Pärle Bistro Ludique, est l’aboutissement logique de leur rêve entrepreneurial. On y va pour jouer, s’amuser, bien boire et bien manger, le tout dans une ambiance chaleureuse et décontractée.