Tout en douceur
Quand Alain et Serge Vaillancourt ont entrepris des démarches pour planifier la relève de l’entreprise AttacheRemorques Gatineau, ils se sont butés au manque d’enthousiasme de leur institution financière. « C’était compliqué. Il y avait toujours des difficultés sans qu’on sache trop pourquoi. On a essayé une autre banque, mais c’était la même chose. On se sentait abandonnés à nous-mêmes », confie le copropriétaire Alain Vaillancourt.
Il y a trois ans, Desjardins Entreprises Outaouais est venu frapper à leur porte afin d’offrir ses services. « Tout d’un coup, tout était devenu facile et tout s’est fait rapidement. Après quelques mois, on a même décidé de transférer toutes nos affaires chez Desjardins », explique-t-il.
Pas qu’une question d’argent
Le transfert d’une entreprise vers sa relève n’est pas qu’une affaire d’argent, nous dit Mario Cloutier, directeur de comptes sénior chez Desjardins Entreprises Outaouais. « En fait, le volet humain est très important. Le passage de l’ancienne administration à la nouvelle doit se faire progressivement, pour éviter d’effaroucher les clients et les employés. Dans le cas d’Attache-Remorques Gatineau, il reste encore deux ans à compléter au plan de transition de cinq ans que nous avons développé avec les propriétaires actuels et les nouveaux actionnaires. » Alain et Serge Vaillancourt n’ont d’ailleurs pas eu à se rendre très loin pour trouver à qui passer le flambeau : Éric Vaillancourt, déjà membre de la famille, et son coactionnaire, Joël Goulet, qui fait aussi partie de l’entreprise depuis des lustres.
Savoir faire
Il reste que la dimension financière de la transaction est au coeur de la réussite. Et elle a plusieurs facettes, nous explique M. Cloutier : « Il est important de conseiller adéquatement les propriétaires pour qu’ils puissent déterminer le bon moment pour se retirer, tout en le faisant graduellement. Desjardins Entreprises Outaouais n’a pas que financé l’achat : nous avons aussi soumis des solutions à divers niveaux pour la relève, qu’il s’agisse des opérations courantes des comptes, des acquisitions d’équipement ou d’inventaire, de gérer les achats internationaux, etc. ».
Le transfert de propriété se passe très bien jusqu’ici. Seul regret pour Alain Vaillancourt : ne pas avoir découvert Desjardins Entreprises plus tôt! Et aux gens d’affaires de la région qui songent à transférer l’entreprise : « Comencez tôt! Il faut s’y prendre 5 ou 10 ans d’avance et s’assurer d’être bien entouré, bien conseillé. » Ça, Desjardins Entreprises Outaouais sait le faire!