Le Droit Affaires

DES AFFAIRES D'AYLMER

- par Jean Gagnon / Collaborat­ion spéciale

Depuis 1959, l'Associatio­n des profession­nels, industriel­s et commerçant­s d'Aylmer ( APICA ) supporte et stimule les gens d'affaires de ce secteur du grand Gatineau.

QU’ONT EN COMMUN LE DÉFILÉ DU PÈRE NOËL

D’ALYMER, LE MARCHÉ DE NOËL D’AYLMER, le Festival du Vieux-Aylmer et le Vieux-Aylmer se sucre le bec ? Le secteur gatinois d’Aylmer bien entendu, mais aussi l’APICA, l’Associatio­n des profession­nels, industriel­s et commerçant­s d’Aylmer qui fête cette année son 40e anniversai­re. Si les deux premiers événements volent maintenant de leurs propres ailes, le Festival du Vieux-Aylmer et le Vieux-Aylmer se sucre le bec restent toujours sous la férule de l’APICA.

NOTRE PRIORITÉ PORTE SUR L’ACHAT LOCAL. SI ON VEUT QUE LES COMMERÇANT­S CONTINUENT D’AVOIR PIGNON SUR RUE À AYLMER, IL FAUT QUE LES GENS VIENNENT LES ENCOURAGER. IL FAUT AVOIR DES ACTIVITÉS QUI ATTIRENT AUSSI LES GENS D’AILLEURS », EXPLIQUE M. SYLVESTRE.

Selon le président de l’APICA, François Sylvestre, et la directrice générale, Suzanne Bossé, de telles initiative­s sont au coeur même de la mission qui anime l’organisme.

Forte de ses 110 membres, l’APICA a comme mandat de stimuler et de soutenir tous ceux qui font des affaires à Aylmer afin de relever les défis du développem­ent socio-économique de la région.

Changement majeur à l’APICA depuis un an, l’organisme a agrandi sa zone d’interventi­on qui se limitait à peu de choses près à la rue Principale, une artère à la fois patrimonia­le et d’ambiance. « Grâce au nouveau protocole d’entente intervenu avec la Ville de Gatineau, l’APICA est maintenant capable de dépasser le Vieux-Aylmer, de sortir de la rue Principale entre la rue Front et le boulevard Wilfrid-Lavigne, une sorte de mur de la honte. Ce qui fait que maintenant on peut avoir des activités dans le parc industriel et aussi dans des endroits comme les Galeries Aylmer et la Plaza Glenwood. L’APICA, ce n’est plus une seule rue », se réjouit M. Sylvestre. D’autant plus que ce nouveau protocole d’entente permet à l’APICA de recevoir 125 000 $ annuelleme­nt de la municipali­té, alors que cette subvention était gelée à 85 000 $ depuis de nombreuses années.

L’achat local d’abord

Toutes les activités, toutes les initiative­s de l’APICA n’ont au final qu’un seul objectif, celui de favoriser l’achat local. « Si on regarde l’économie dans une perspectiv­e globale, ce ne sont pas juste des Amazon, Costco et Walmart. Quand je regarde le départ du Canadian Tire des Galeries Aylmer, la communauté a adopté rapidement le nouveau Home Hardware », avance M. Sylvestre qui, outre sa contributi­on bénévole à l’APICA, exploite quotidienn­ement quelques entreprise­s dont Tenue de livres DMS/Nuapro et une boutique Pastina. « Je pense que les gens à Aylmer sont un petit peu plus attachés aux petits commerces qu’ailleurs dans la ville. Tu ne peux pas arrêter le progrès, mais les petits commerçant­s ont une niche à faire, à développer, à entretenir », pense-t-il.

Même son de cloche chez la directrice générale. « Des commerces de proximité, ça fait partie de la qualité de vie du futur, j’en suis convaincue, surtout avec le phénomène de vieillisse­ment de la population », insiste Suzanne Bossé.

Encourager l’achat local ne se limite pas à l’organisati­on d’activités susceptibl­es d’attirer de potentiels clients. L’APICA tient également des activités de réseautage entre ses membres, des 6 à 8 ainsi que les nouveaux cafés-rencontres. Elle s’immisce aussi dans certains dossiers plus politiques, comme le développem­ent de la marina d’Aylmer, le transport collectif et l’essor du parc industriel. L’APICA tisse aussi des liens avec les élus et les autres associatio­ns d’affaires de la région, comme Vision Centre-Ville, l’AGAP du Vieux-Gatineau et le Regroupeme­nt des gens d’affaires de la Basse-Lièvre.

Un c.a. engagé

« Ce que les membres de l’APICA recherchen­t, c’est surtout de la visibilité. Pour nous, toutes les façons possibles et imaginable­s sont utilisées pour leur donner cette visibilité », avance Suzanne Bossé qui, à titre de contractue­lle, travaille pour l’organisme depuis 2017. Auparavant, Mme Bossé a oeuvré dans le monde de l’édition ainsi qu’à la Fédération des communauté­s francophon­es et acadienne du Canada.

Admirative, cette native du Nouveau-Brunswick est catégoriqu­e lorsque vient le temps de qualifier le travail réalisé par les membres du conseil d’administra­tion de l’APICA. « Ils sont très actifs. Moi, ça fait 30 ans que je travaille avec des conseils d’administra­tion et, il ne faut pas le dire aux autres, mais je n’en ai jamais vu d’aussi dynamiques et engagés. »

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Francois Sylvestre President APICA
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Suzanne Bossé Directrice générale APICA
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Organisé annuelleme­nt par l’APICA, le Festival du Vieux-Alymer permet notamment aux visiteurs d’admirer d’énormes structures gonflables.

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