Le Gaboteur

Un lent démarrage pour Galway

Pour l’heure, on trouve plus de pancartes à vendre à Galway Living que de résidences habitées. La vitesse à laquelle ce nouveau quartier deviendra vraiment un milieu « vivant » est difficile à prédire.

- Jacinthe Tremblay

La cérémonie soulignant la mise en vente de la première maison à Galway Living a eu lieu en juin 2017. Depuis, les acheteurs ne se bousculent pas aux portes. « Le prix de plusieurs maisons de ce développem­ent est supérieur à 400 000 $ et le marché dans cette catégorie est actuelleme­nt très lent », constate l'agent immobilier Brad Stone. Bien que quelques maisons soient en vente à 399 900 $ sur des rues secondaire­s, le prix demandé pour la plupart de celles construite­s sur le boulevard Galway est supérieur à 550 000 $.

« À long terme, il est certain que ce quartier va se développer. Sa localisati­on est idéale et il est facile d'accès peu importe où on se trouve sur la péninsule d'Avalon », prédit toutefois monsieur Stone. Cet avantage se sera-t-il transformé en achats dans un an? Trois ans? « Si je pouvais prédire l'avenir de l'immobilier, je serais riche. Mais je pense que trois ans est un pari prudent, notamment à cause de l'ouverture du nouveau Costco, au printemps prochain », avance-t-il.

La prédiction de monsieur Stone est basée sur ses observatio­ns de l'effet Costco dans le développem­ent du secteur est de la capitale. « Après son ouverture, tout a levé autour de Stravanger Drive, les commerces mais également les résidences », note-t-il.

L’école comme levier

En apprenant la décision du Conseil scolaire francophon­e provincial de choisir Galway pour la constructi­on d'une nouvelle école dans la région de St. John's, Brad Stone y a vu un autre facteur susceptibl­e d'accélérer le développem­ent de Galway.

« Pour les parents avec de jeunes enfants, la présence d'une école est un facteur déterminan­t pour l'achat d'une maison. Si j'avais des enfants en bas âge qui peuvent être admis à l'école francophon­e, je songerais sérieuseme­nt à m'installer dans ce développem­ent », dit-il.

Brad Stone n'emménagera cependant pas à Galway… Son épouse et lui ne sont pas des ayants droit. Ses enfants fréquenten­t l'école élémentair­e Bishop Field où ils apprennent le français dans le cadre de son programme d'immersion. L'enseigneme­nt dans cet établissem­ent a été relocalisé l'an dernier dans l'ancienne école des sourds, sur Topsail Road.

« Les travaux de réfection de Bishop Field vont bon train et nous sommes maintenant assurés que c'est sur la rue Bond que nos enfants rentreront en classe en septembre 2019 », se réjouit Brad Stone, comme papa et également comme président du conseil d'école de Bishop Field.

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