Un nouveau capitaine à la barre du Gaboteur
À l'approche de l'assemblée générale annuelle du Gaboteur, j'ai pensé qu'il serait approprié de se pencher dans l'embarcation du journal pour faire le bilan de la dernière année… et regarder à travers les jumelles de l'avenir.
Beaucoup de choses se sont passées au cours de l'année pour notre embarcation, et, comme pour le reste du secteur de la presse, le journal a fait face à de nombreux défis depuis le début de la pandémie.
Obligation d'arrêter l'impression du journal en mars dernier. Changement de bureau - à nouveau - pour réduire les dépenses. Le rue et l'immeuble sont les mêmes, mais le bateau est passé du bureau 204 au bureau 206.
Pendant que nous naviguions à travers tous ces changements, l'équipe a fermé les écoutilles autant que possible pour surmonter la tempête. La mer peut être imprévisible : d'un moment calme, elle peut ensuite se transformer rapidement en vagues déferlantes avec un vent fou.
Bien que certains facteurs inconnus puissent affecter l'avenir, ce navire a été construit pour naviguer dans n'importe quelles conditions. Et je vais désormais m'en assurer.
Certains fidèles lecteurs ont peut-être remarqué que mon nom apparaît de plus en plus souvent à travers les pages du journal depuis l'année dernière. Cependant, certains d'entre vous se demandent «Mais à qui appartient cette plume?»
Et bien, cette plume est à moi, Cody Broderick! En quelques mots: j'aime la musique triste, une bonne bière, et peindre mes ongles en noir.
Né et élevé à Terre-Neuve, j'ai passé une grande partie de ma jeunesse à rêver de quitter l'île. Après des études à l'Université Memorial, je suis parti à la recherche d'ailleurs. J'ai fini par vivre dans le sud de la France pendant quatre ans, mais comme beaucoup de Terre-Neuviens expatriés, j'ai eu le mal du pays au bout d'un certain temps.
L'année dernière, après un programme de maîtrise en littérature francophone à Lyon, j'ai décidé de rentrer chez moi, back home. Et c'est ainsi que j'ai commencé à travailler comme stagiaire chez Le Gaboteur.
Depuis mon embarquement dans le journal à l'automne 2019, j'ai progressivement assumé plus de responsabilités, notamment du côté de la rédaction. De fil en aiguille, les courants ont finalement mené le journal à passer le relais: me confier le rôle de nouveau directeur général.
Pour l'instant, l'équipe fonctionne encore en cogestion avec Gyslain Gamache, afin d'assurer la transition de manière efficace. La présence et l'aide de Gyslain demeurent précieuses!
Une chose surprenante pour les lecteurs qui ne me connaissent pas, c'est peut-être mon âge. À 26 ans, j'espère faire plus que maintenir votre journal à flot. J'apporte au Gaboteur une perspective fraîche et de nouvelles idées, et je suis particulièrement enthousiaste à l'idée de mieux vous connaître pour que le journal continue d'être le VÔTRE.
Entre temps, n'hésitez pas à m'écrire pour me dire ce que vous pensez du Gaboteur et où vous pensez que le journal devrait naviguer à l'avenir. Ça me fera plaisir aussi d'avoir de vos nouvelles!
Je me réjouis de continuer à naviguer avec vous! On a le vent en poupe!
En attendant la prochaine fois, bonne lecture!