CSFP: bilan de l'année et projets pour l'avenir
Les membres du Conseil scolaire francophone provincial (CSFP) se sont retrouvés virtuellement le 27 novembre pour tenir la 25e édition de leur assemblée généraleannuelle (AGA). Tout en regardant vers l'avenir, ils font le bilan de l'année 2021-2022.
Problèmes techniques obligent, le vice-président Denis Michaud prend le relais de Michael Clair, pendant AGA. «Impossible d'énumérer tous les dossiers sur lesquels le CSFP a travaillé depuis sa dernière [AGA]», lit-il à la place du président. En regardant dans le rétroviseur, les écoles et l'administration ont eu une année très chargée.
Peter Smith, directeur par intérim après le départ de Kim Christianson en mars dernier, a été particulièrement occupé jusqu'à l'embauche de Selena Mell, actuelle directrice générale de l'Éducation, en octobre dernier. La nouvelle directrice étant encore en transition dans son nouveau rôle, monsieur Smith, redevenu directeur adjoint, a présenté les rapports de la direction avec l'aide de Patricia Greene, qui a comblé le poste de directrice générale adjointe par intérim.
Avec 100% des élèves de 12e année ayant reçu un diplôme l'année dernière, et une légère augmentation d'environ 20 élèves inscrits dans les écoles francophones cette année, le CSFP poursuit son cap avec son plan stratégique pour 2020-2023. Une réunion sera organisée dans les prochains mois concernant le nouveau plan stratégique pour les années à venir.
Selon les états financiers fournis, le CSFP a réalisé un excédent de 101 501$ en date du 30 juin dernier sur un budget total d'environ 12 millions de dollars. Les membres attendent toutefois une version vérifiée du document. La firme comptable qui fait régulièrement les audits n'a plus d'employés d'expression française, ce qui a causé un retard. Peter Smith note qu'il y aura quelques légers changements, mais le document fourni donne quand même un bon aperçu de la situation financière.
Pénurie d’enseignants
Dans le budget de cette année, le CSFP réserve 347 000$ pour les postes de la direction générale de l'Éducation et la direction adjointe, soit 7 000$ de plus en comparaison avec l'année dernière. Si le poste de la direction est comblé depuis octobre dernier, il reste toujours des postes à combler dans les salles de classes.
«Nous avons fait face cette année à la pire expression de la pénurie d'enseignants jamais vue», annonce le président dans son rapport.
Au cours de l'année, le CSFP a dépensé environ 23 000$ sur les efforts de recrutement
et de rétention des enseignants, dont 15 000$ ont été financés par le
Programme des langues officielles dans l'enseignement du gouvernement provincial. 12 000$ ont été également dépensés sur des publicités visant à attirer des recrues potentielles, soit presque 10 000$ de plus que prévu dans le budget.
Cependant, après le départ du Gestionnaire des communications à la fin de l'été dernier, «les activités de promotion sont largement en suspens», explique monsieur Smith.
«Ce poste est affiché depuis trois mois,» précise-t-il.