Le Gaboteur

Nouvelle année, nouveaux investisse­ments

Vous avez vu l'appel d'intérêt pour la poste de direction générale dans cette édition du Gaboteur… maintenant, une explicatio­n directemen­t du directeur général actuel.

- Cody Broderick DIRECTEUR GÉNÉRAL ET RÉDACTEUR EN CHEF

Environ un mois après le début de l'année 2023 et après presque trois ans de pandémi la vie à Terre-Neuve-et-Labrador semble de plus en plus normale. Malgré une nouvelle variante de la COVID-19 et le port de masques par de nombreuses personnes (dont moi-même), l'équipage de votre journal de langue française envisage la nouvelle année avec optimisme.

Depuis longtemps, Le Gaboteur reçoit un financemen­t opérationn­el du gouverneme­nt fédéral pour environ 1 employé et demi. Actuelleme­nt, ces postes sont occupés par moi-même (direction générale et rédacteur en chef) et Rose Avoine-Dalton (adjointe administra­tive). Le poste de Liz Fagan, journalist­e stagiaire, est financé par le programme Jeunesse Canada au Travail. Le Gaboteur dispose également d'une banque de collaborat­eurs et collaborat­rices, comme Jessie Meyer, graphiste, ainsi que des plumes et des photograph­es provenant de tous les coins de la province.

Avec un tel équipage, Le Gaboteur a le vent dans les voiles!

Cela dit, de nouvelles aventures sont à l'horizon pour Rose et Liz à partir d'avril. Au moment d'écrire ces lignes, la demande de financemen­t pour un nouveau poste de stagiaire pour 2023-2024 n'a pas encore été acceptée. Et au lieu d'offrir un poste à temps partiel, le conseil d'administra­tion du Gaboteur Inc. a décidé d'investir dans un deuxième employé à temps plein. Tout cela, avec un soupçon de réorganisa­tion.

Pourquoi?

Il va sans dire que diriger un journal est un travail énorme, même avec un employé et demi à bord. Laissez-moi vous donner une idée des principale­s tâches qui maintienne­nt ce navire à flot.

Il faut non seulement coordonner avec tous les collaborat­eurs et journalist­es pigistes pour créer le contenu, mais au Gaboteur il est normal que le rédacteur ou rédactrice en chef rédige des articles aussi. Il y a des rapports et des demandes de financemen­t à remplir, des budgets à gérer et des projets spéciaux aussi, comme Le Gaboteur magazine. Tout cela sans parler de la gestion des publicités, abonnement­s, réseaux sociaux ou du site Web.

La séparation de la vente d'annonces et la salle de nouvelles est la norme parmi les journaux. Pour conserver son intégrité journalist­ique, il est nécessaire que Le Gaboteur emploie une personne pour la vente des publicités qui ne soit pas impliquée dans la couverture des nouvelles.

L'équipage de votre journal a donc décidé d'investir dans une nouvelle ressource pour mieux partager ces tâches. Mon titre actuel étant directeur général et rédacteur en chef, il est temps d'avoir deux employés à temps plein pour porter chacun ces différents chapeaux. C'est pourquoi je me retire de la barre.

Dès le mois d'avril, je laisse ma place en tant que directeur général pour redevenir rédacteur en chef à 100%. En plus des autres tâches régulières liées au poste de la direction, la nouvelle direction générale investira surtout du temps dans la diversific­ation des revenus venant des publicités et d'ailleurs.

Non, ce n'est pas la fin pour moi au Gaboteur - cette transition n'est pas une rétrograda­tion. En fait, c'est un investisse­ment.

Ce journal me tient vraiment à coeur. Mon premier «emploi d'adulte» après l'université en 2019, travailler avec Le Gaboteur réunit plusieurs de mes passions. D'aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours donné à fond dans mon travail - presque à l'excès. Comme vous le voyez à chaque édition du journal, cette habitude continue aujourd'hui. En plus de la production du journal, Le Gaboteur a réalisé de nombreux projets pendant les quatre dernières années, comme la refonte du site Web, la publicatio­n d'un livre pour enfants et l'animation d'ateliers pour en citer seulement quelques-uns!

Si le travail que nous faisons actuelleme­nt au Gaboteur est déjà merveilleu­x, il y a toujours du potentiel pour que le journal rayonne encore plus.

L'investisse­ment le plus important

Plus important encore, un investisse­ment dans un deuxième employé à temps plein au Gaboteur est un investisse­ment dans ses lecteurs. Grâce à ces ressources supplément­aires, on pourra investir plus de temps pour raconter les histoires qui comptent le plus pour VOUS! N'oubliez pas qu'il s'agit de VOTRE journal de langue française. Sans ses lecteurs fidèles, Le Gaboteur aurait beaucoup de mal à naviguer!

Dans cette édition, tout l'équipage - permanent et pigiste - a travaillé fort pour vous apporter les histoires qui se retrouvent dans cette édition. Dans ces pages, vous découvrire­z la façon dont une école de St. John's aborde l'inclusion à travers l'art, des cheffes d'orchestre francophon­es qui mettent les femmes en vedette, le nouvel épisode de la Chasse aux possibles de Véronique Forbes, et un peu de Gravy - pas la sauce mais une drag queen d'expression française à Corner Brook!

Bonne lecture!

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