Javad Abedini: ingénieur, polyglotte et photographe
En plus de langues, l’ingénieur s’intéresse à la photographie et aux randonnées dans ses heures perdues. «Arrivée à Terre-Neuve-et-Labrador en tant qu'étudiant international en 2013, j'ai toujours eu un faible pour les groupes minoritaires [...] et j'ai toujours essayé de promouvoir la sensibilisation et de les aider à obtenir l'exposition qu'ils méritent,» nous confie Javad Abedini dans un courriel.
Le polyglotte parle le français, anglais, persan, arabe et portugais. «Cependant, pas tous au même niveau,» explique-t-il modestement. En plus de langues, l'ingénieur s'intéresse à la photographie et à la randonnée dans ses heures perdues.
Si sa mère est linguiste et enseigne l'anglais en Iran, Javad s'intéresse aux nouvelles langues depuis longtemps. «Pour moi, apprendre des langues, c'est comme apprendre de nouvelles façons de penser.»
Il ajoute: «Ici, je travaille parfois à temps partiel pour le tribunal des affaires familiales, où je traduis pour des clients dont la langue maternelle n'est pas très répandue à Terre-Neuve-et-Labrador, comme le dari [ou] le pachtou.»
«Mon intérêt pour l'apprentissage du français a commencé il y a plusieurs années quand j'ai lu Le Petit Prince d'Antoine de St-Exupéry,» explique l'ingénieur. En vue d'un séjour étudiant au Brésil, le voyageur a consacré son temps à la langue portugaise, mais c'est à Terre-Neuve où il a retrouvé sa motivation pour approfondir son français.
«Quand je suis arrivé à Terre-Neuve, lors de l'exploration de cette belle province, j'ai fait beaucoup de randonnées et j'ai rencontré beaucoup de francophones sur les différents sentiers. C'est à ce moment que j'ai pris la ferme décision d'apprendre le français afin de communiquer avec eux.»
Il a ensuite commencé à suivre un cours de français à l'université et a même commencé à tisser des liens avec d'autres personnes dans la ville qui parlent français. «Plus tard, je suis tombé sur le Compas et j'ai rejoint leurs cafés-rencontres. Ça m'a beaucoup aidé,» ajoute-t-il.
«Je dois dire que je suis débutant en français et qu'il me reste encore beaucoup à apprendre,» dit-il humblement, mais dans un français très compréhensible. (CB)