Le Gaboteur

Une année anniversai­re dans le rétroviseu­r

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«Le recul ne manque pas de nous révéler tout ce qui a été fait au fil d'un demi-siècle pour que les rêves les plus fous de nos pionniers deviennent aujourd'hui réalité», résument la présidence et la direction dans leur rapport annuel.

Fondée en 1973, la FFTNL a profité du rassemblem­ent à la Côte Ouest de l'île pour fêter ses 50 ans d'existence. Parmi les invités spéciaux figuraient les anciennes

présidence­s de la l'organisme, Roger Clark, Jean-Guy Dionne, Cyrilda Poirier, Mireille Thomas et Robert Cormier. Des politicien­s comme le Sénateur René Cormier, Scott Reid, député libéral de la circonscri­ption provincial­e St. George's–Humber, Tony Wakeham, chef du parti conservate­ur provincial et député de la circonscri­ption Stephenvil­le–Port-au-Port, et Johan Schitterer, consul général de France, ont également honoré les célébratio­ns.

Pour fêter son évolution au cours des 50 dernières années, une soixantain­e de personnes se sont rendus au monument de l'Odyssée * acadienne à Cap Saint-Georges où Sabrina

Roberts a chanté le nouvel «Hymne communauta­ire francophon­e de Terre-Neuveet-Labrador». Le Théâtre Catapulte, basé à Ottawa, s'est même rendu au Centre communauta­ire Chez les français de l'Anseà-Canards pour présenter la pièce Oh! Canada. Les frères Félix, Ti-Jardin, Portaux-Poutines et Louise Gauthier ont clôturé les célébratio­ns avec un concert à la salle des Chevaliers de Colomb à Stephenvil­le.

Dans la semaine qui a suivi l'AGA, Mireille Thomas a dit au Gaboteur qu'elle est «très très très fière» du progrès de l'organisme. «C'est très impression­nant», résume la townie aux origines marseillai­ses. «Je me souviens de ce que c'était au début», se rappelle celle qui a jeté l'ancre à St. John's dans les années 1960. «Il y avait des francophon­es, des gens de SaintPierr­e, des gens qui venaient de France, il y en avait à l'université et peut-être un ou deux commerçant­s en ville. On se retrouvait avec plaisir, mais il n'y avait pas grande chose. Je vois la façon dont on a évolué durant les 50 dernières années. Et en particulie­r je pense que ce qui a fait la grande différence, c'est d'établir le Conseil scolaire [francophon­e provincial] et d'avoir les écoles pour maintenir la langue.»

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