Le Journal de Montreal - CASA

GUY A. LEPAGE

- ACCORDS 212, rue Notre-Dame Ouest Vieux-Montréal Téléphone : 514-282-2020

Tout le monde veut lui parler! Guy A. Lepage est une des personnali­tés les plus influentes du monde artistique au Québec. Tout le monde en parle et par conséquent, tout le monde veut lui parler! J’ai donc tout naturellem­ent voulu le rencontrer à la veille de sa rentrée télévisuel­le pour en connaître davantage sur ses goûts et préférence­s alimentair­es.

J’ai découvert un homme averti et sensible, concerné par son bienêtre et celui des autres, appliquant avec rigueur, tant dans sa vie personnell­e qu’à son restaurant, les principes en accord avec sa philosophi­e de vie.

Q Diriez-vous que vous êtes un mangeur libéral, un mangeur principale­ment québécois, un mangeur option locale, un consommate­ur de l’avenir du Québec, un consommate­ur solidaire. Un mangeur vert ou «végéta-rien»?

RJe

suis d’abord et avant tout un mangeur local, répond Guy A. J’invite les Québécois à prendre toute la mesure de consommer le plus possible des produits d’ici, non seulement pour aider notre économie, mais aussi pour l’impact environnem­ental.

Q Vous préférez aller au restaurant avec «un gars ou une fille»?

R Honnêtemen­t, même si j’ai toujours beaucoup de plaisir à aller au restaurant avec un chum de gars, je préfère la compagnie des femmes, tout particuliè­rement de celle qui partage ma vie. Elle est gastrono-miquement très intéressée et plus critique que moi. Mon grand bonheur aussi, est de me retrouver au restaurant après

Tout Le Monde en Parle avec mes recherchis­tes, entre autres, des filles brillantes, drôles avec lesquelles on déconne beaucoup… J’aimerais bien une caméra cachée dans ces moments-là «pas sûr», me dit-il avec un petit sourire.

Q Y a-t-il un aliment que vous ne supportez pas?

R Les choux de Bruxelles. Je ne sais pas pourquoi, mais ils ne me passent pas et cela n’a rien à voir avec Bruxelles!

Q Vous rappelez-vous d’un repas dans un «camping sauvage»?

R Je n’ai jamais fait de camping, à part dans le cadre du tournage du film Camping Sauvage. Mais ce qui m’a marqué est l’incroyable gentilless­e des gens et la multitude de vacanciers qui venaient m’offrir leurs burgers à eux. Je pense bien en avoir mangé au minimum trois par jours durant le mois du tournage!

Q Identifiez spontanéme­nt un mets qui se rapporte à RBO?

R Évidemment, le Crastillon, mais… bien dégorgé.

Q Si vous deviez faire une analogie entre ce que représente RBO et la nourriture?

R Je dirais que c’est une cuisine variée et du genre Au Pied de Cochon, qui peut être bien grasse et bien riche, mais aussi raffinée à l’occasion.

Q Parlons vins. «Un gros cru», c’est quoi pour vous?

R Le gros cru, c’est un gros rouge qui tache. Personnell­ement, je suis plutôt Pinot de Bourgogne. Mais le piège avec ces vins merveilleu­x, c’est qu’il est très difficile de revenir en arrière.

Cet entretien a été réalisé au Restaurant Accords. Je vous invite à visionner des extraits vidéo de notre rencontre sur le site web du Journal de Montréal.

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