GUY A. LEPAGE
Tout le monde veut lui parler! Guy A. Lepage est une des personnalités les plus influentes du monde artistique au Québec. Tout le monde en parle et par conséquent, tout le monde veut lui parler! J’ai donc tout naturellement voulu le rencontrer à la veille de sa rentrée télévisuelle pour en connaître davantage sur ses goûts et préférences alimentaires.
J’ai découvert un homme averti et sensible, concerné par son bienêtre et celui des autres, appliquant avec rigueur, tant dans sa vie personnelle qu’à son restaurant, les principes en accord avec sa philosophie de vie.
Q Diriez-vous que vous êtes un mangeur libéral, un mangeur principalement québécois, un mangeur option locale, un consommateur de l’avenir du Québec, un consommateur solidaire. Un mangeur vert ou «végéta-rien»?
RJe
suis d’abord et avant tout un mangeur local, répond Guy A. J’invite les Québécois à prendre toute la mesure de consommer le plus possible des produits d’ici, non seulement pour aider notre économie, mais aussi pour l’impact environnemental.
Q Vous préférez aller au restaurant avec «un gars ou une fille»?
R Honnêtement, même si j’ai toujours beaucoup de plaisir à aller au restaurant avec un chum de gars, je préfère la compagnie des femmes, tout particulièrement de celle qui partage ma vie. Elle est gastrono-miquement très intéressée et plus critique que moi. Mon grand bonheur aussi, est de me retrouver au restaurant après
Tout Le Monde en Parle avec mes recherchistes, entre autres, des filles brillantes, drôles avec lesquelles on déconne beaucoup… J’aimerais bien une caméra cachée dans ces moments-là «pas sûr», me dit-il avec un petit sourire.
Q Y a-t-il un aliment que vous ne supportez pas?
R Les choux de Bruxelles. Je ne sais pas pourquoi, mais ils ne me passent pas et cela n’a rien à voir avec Bruxelles!
Q Vous rappelez-vous d’un repas dans un «camping sauvage»?
R Je n’ai jamais fait de camping, à part dans le cadre du tournage du film Camping Sauvage. Mais ce qui m’a marqué est l’incroyable gentillesse des gens et la multitude de vacanciers qui venaient m’offrir leurs burgers à eux. Je pense bien en avoir mangé au minimum trois par jours durant le mois du tournage!
Q Identifiez spontanément un mets qui se rapporte à RBO?
R Évidemment, le Crastillon, mais… bien dégorgé.
Q Si vous deviez faire une analogie entre ce que représente RBO et la nourriture?
R Je dirais que c’est une cuisine variée et du genre Au Pied de Cochon, qui peut être bien grasse et bien riche, mais aussi raffinée à l’occasion.
Q Parlons vins. «Un gros cru», c’est quoi pour vous?
R Le gros cru, c’est un gros rouge qui tache. Personnellement, je suis plutôt Pinot de Bourgogne. Mais le piège avec ces vins merveilleux, c’est qu’il est très difficile de revenir en arrière.
Cet entretien a été réalisé au Restaurant Accords. Je vous invite à visionner des extraits vidéo de notre rencontre sur le site web du Journal de Montréal.