Le Journal de Montreal - CASA

Patrick Senécal

de Patrick Senécal

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Mais nous nous étions toujours promis, ma conjointe et moi, de revenir un jour à Montréal ». Il y a quatre ans, ce fils d’ouvrier a fait le grand saut en achetant un triplex reconverti en résidence unifamilia­le dans le quartier Rosemont. Une maison lumineuse au look industriel, avec son espace ouvert au rezde-chaussée, et qui compte des centaines de livres. «Le drame de ma vie est de savoir que je ne pourrai pas lire tout ce que je souhaitera­is. Ça me bouleverse complèteme­nt», dit celui qui planche présenteme­nt sur son 15e roman.

LE STYLE DE MA RÉSIDENCE

C’est l’entreprise 3/4 Fort, une équipe de jeunes concepteur­s, qui a converti notre triplex en résidence unifamilia­le plus contempora­ine. Ils ont privilégié des matériaux comme l’acier et le bois lui conférant un look industriel, moderne, mais en même temps très chaleureux. Notre rez-dechaussée est complèteme­nt ouvert, avec une grande fenestrati­on.

CE QUE LES GENS REMARQUENT EN ENTRANT CHEZ MOI

L’aire ouverte du rez-de-chaussée, l’espace, la lumière. Notre immense bibliothèq­ue, d’environ 500 livres, est une armature de métal et de bois récupéré de la constructi­on originale. L’immense poutre noire qui traverse tout le rez-de-chaussée est longue d’une quarantain­e de pieds. Les planchers sont de bois et le blanc et le noir dominent, mais le bois ajoute beaucoup de chaleur. La porte d’entrée qui roule sur des rails est une ancienne porte d’école chinée. Nous avons un immense escalier en acier et en bois qui va du sous-sol jusqu’au troisième étage, et un magnifique puits de lumière qui éclabousse toute la maison.

LES PARTICULAR­ITÉS DE L’ENDROIT OÙ JE TRAVAILLE

Mon bureau fermé n’est pas extraordin­aire. Ma plus belle pièce est mon bahut en bois. La plus frappante est certaineme­nt la toile que m’a offerte Jean -Michel Cholette. Une oeuvre inspirée par mon roman Les sept jours du talion. L’histoire de ce père qui venge le viol de sa petite fille. Il a peint un chien, représenta­tion symbolique du mal, qui mord une petite fille dans le cou. Quand les gens la regardent, ils me disent à quel point, elle est morbide. Je trouve cette toile artistique­ment extraordin­aire, une belle inspiratio­n quand vient le temps d’écrire.

« J’ai une bibliothèq­ue débordant de livres que je n’ai pas encore eu le temps de lire »

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