Le Journal de Montreal - CASA

CINQ VINS DE SOIF À NE PAS MANQUER

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Collaborat­ion spéciale

Un petit blanc pas cher du tout élaboré avec du verdejo, un cépage indigène de l’appellatio­n Rueda, au nord-ouest de l’Espagne. Parfums faciles et typiques de poire, de pomme avec une touche d’anis et d’herbe fraîche. C’est souple et doté d’une acidité fringante, ce qui apporte de l’équilibre. Un peu court en bouche, il demeure des plus rafraîchis­sants. Idéal avec les poissons et les fruits de mer. Quand vient le temps de parler de vin de soif, ceux de Grèce font souvent des candidats parfaits! Celui-ci provient du plateau de Mantinia, dans le Péloponnès­e. C’est un assemblage dominé par le moschofile­ro, un cépage très aromatique, et le sauvignon blanc. Bonne intensité au nez avec des tonalités de fleur d’oranger, de pamplemous­se et une pointe muscatée. C’est à la fois rond et énergique. Doté d’une bonne longueur, le vin se boira tout seul !

Le grüner veltliner est un cépage autrichien très à la mode. Ça ressemble à un croisement entre le riesling et le pinot gris. Celui-ci affiche une couleur pâle, voire translucid­e. L’acidité est vive et les parfums aguichants rappellent les agrumes, l’amande fraîche, l’abricot et le melon. On sent aussi un côté « minéral » par cette impression saline en finale. Le vin m’a semblé meilleur le lendemain. Le producteur recommande d’ailleurs de le passer en carafe 1 à 2 heures avant de le servir. Production bio.

Belle découverte que ce rosé américain fait de parts égales de grenache, merlot, petit verdot et grenache blanc. Couleur très pâle. Un style parfaiteme­nt sec et délicat qui se rapproche des rosés de Provence. Parfums invitants de fleur, de melon, de fraise et d’orange. C’est ample, précis et doté d’une acidité fine. À mon sens l’un des meilleurs rosés proposés à la SAQ. Ce n’est peut-être pas le meilleur exemple de vin de soif – surtout si vous le buvez seul –, mais lorsqu’il accompagne des côtelettes d’agneau grillées sur le BBQ, il se métamorpho­se complèteme­nt. Dominé par le grenache auquel s’ajoute de la syrah et du mourvèdre, c’est un rouge corpulent par sa matière nourrie et ses tanins mi-corsés. Des flaveurs d’eau-de-vie de cerise, de lavande, de prune, de figue et de cacao apportent un charme indéniable. Qualité au niveau d’un bon Châteauneu­f-duPape pour presque la moitié du prix. Carafe 1 à 2 heures.

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