MAIGRIR POUR DE BON
2 petites courgettes 1 oignon jaune 1 bulbe d’ail ½ lb (225 g) d’olives Kalamata 1 botte de basilic frais ¼ tasse (60 ml) d’huile d’olive ½ lb (225 g) de bacon ou de tranches de pancetta 8 pilons et hauts de cuisse de poulet (4 de chacun) 1 lb (450 g) de tomates raisins 1 petit piment mexicain Sel et poivre
PRÉPARATION
Couper les courgettes en tranches d’environ ½ pouce ( 1 cm). Couper l’oignon en huit morceaux. Séparer les gousses d’ail du bulbe, mais ne pas les peler. Écraser l’ail dans la pelure. Retirer les noyaux des olives. Couper grossièrement les feuilles de basilic. Préchauffer le four à 350 ° F / 180 ° C.
Tapisser une assiette d’essuie- tout. Ajouter 2 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une lèchefrite assez grande pour contenir tous les ingrédients en une seule couche. Placer le bacon ( ou la pancetta) dans la lèchefrite et cuire à feu moyen- doux pendant 10 minutes. À l’aide d’une cuillère trouée, le déposer dans l’assiette pour l’égoutter.
Placer les courgettes, l’oignon, l’ail, le basilic, le poulet, les tomates et le piment dans une poêle. Arroser de 2 cuillères à soupe d’huile d’olive et assaisonner de sel et de poivre. Mélanger le tout pour bien enrober. Secouer la poêle pour que les ingrédients ne forment qu’une seule couche. Faire rôtir, sans remuer, pendant 30 minutes.
Placer le bacon ( ou la pancetta) par- dessus les autres ingrédients et cuire de 15 à 20 minutes ou jusqu’à ce que le jus qui s’écoule du poulet quand il est percé près des os soit clair.
Servir le poulet avec des légumes et du bacon ( ou de la pancetta) et arroser de jus de cuisson, si vous le désirez.
En 2017, le médecin néphrologue Jason Fung avait jeté un pavé dans la mare avec la publication du Code obésité, qui déboulonnait plusieurs mythes sur les causes réelles de l’obésité et sur les vertus du jeûne intermittent. L’auteur revient à la charge, cette fois-ci avec un livre de cuisine à l’usage de ceux qui souhaitent retrouver leur poids santé.
« Mon premier livre était surtout théorique. Maintenant, je souhaite offrir un outil simple à appliquer à la maison pour ceux qui désirent perdre du poids ou rester en santé », lance en entrevue le Dr Fung.
En plus de proposer de nombreuses idées de repas sains et nutritifs, l’auteur de Code obésité : les recettes fait oeuvre utile en expliquant ce qui provoque l’obésité. En effet, on nous rappelle que la consommation de nourriture stimule la sécrétion d’insuline, une hormone qui a pour fonction d’emmagasiner le gras. Il faut donc considérer l’obésité comme un déséquilibre hormonal, souligne-t-il. « Le corps humain possède deux cycles. Lorsqu’on mange, l’insuline monte. On envoie au corps le signal de stocker des graisses. Lorsqu’on ne mange pas, l’insuline baisse. Le corps peut donc brûler les graisses. »
Selon lui, la montée en flèche du taux de surpoids ou d’obésité dans les pays industrialisés s’explique par le fait que la nourriture est plus accessible que jamais. « Nous vivons à une époque où la nourriture se trouve partout et où les gens mangent tout le temps, ce qui a des conséquences sur leur santé à moyen et à long terme. »
LES VERTUS DU JEÛNE
Pronostic : pratiquer le jeûne intermittent et adopter une diète avec des aliments qui ont une faible incidence sur la sécrétion d’insuline est une façon durable de perdre ses kilos en trop et de maintenir un poids santé. C’est d’ailleurs la formule qu’il propose aux patients atteints de diabète de type 2 à sa clinique de Toronto. Plusieurs d’entre eux ont réussi à renverser la maladie.
« En alimentation, le QUAND est tout aussi important que le QUOI, résume-t-il. Le jeûne intermittent est une chose normale et saine qui se pratique depuis des milliers d’années dans plusieurs cultures. On parle de périodes de 16 heures à 24 heures, quelques fois par semaine, question de laisser au corps le temps de faire son travail. »
Quant à la diète, le Dr Fung insiste sur l’importance de choisir des aliments vrais et naturels. C’est pourquoi l’on retrouve très peu de sucres ajoutés, de grains raffinés et d’additifs dans les recettes du livre. « Le corps a été conçu pour consommer des aliments naturels. En présence d’aliments transformés, il ne sait pas quand s’arrêter. On va ressentir plus vite l’effet de satiété en mangeant 100 calories de fèves que 100 calories de friandises. En fait, on risque de terminer le sac de friandises avant de n’avoir plus faim ! »