« AUJOURD’HUI sera la nouvelle plus belle journée de votre vie ! »
Questionnaire gourmand
Voilà le mantra qui anime Étienne Drapeau dans sa vie, la quête du bonheur. Étienne s’alimente bien sûr de bonne nourriture, mais aussi de joie de vivre, de sourire, de positivisme. Il ne veut pas avoir à courir après le bonheur. Il l’attire, le capte, s’enveloppe de cette positive philosophie, il est le bonheur. Cette façon de vivre, de penser, de respirer, Étienne la transmet dans son livre Faire le choix du bonheur. Son enthousiasme communicatif fait du bien à l’âme et, en cette période de grand trouble, voilà un parfait médicament santé. Comme pour son alimentation au quotidien, il fait attention, mais ne coupe rien du plaisir de vivre. Ça doit être ça, la recette du bonheur.
La vie doit continuer, alors le matin pour bien commencer la journée, thé ou café ?
Définitivement café. Le café est mon plus grand compagnon d’écriture et de travail, je pense que je n’ai jamais écrit ou composé une chanson sans un café ! C’est un des grands bonheurs dans ma vie : chaque matin, je me fais mon latte Nespresso avec beaucoup de mousse et du sucre d’érable sur le dessus, ça fait partie de ma routine et c’est ma petite dose de bonheur matinale. Quand ce n’est pas chez moi, le meilleur café dans la région, c’est celui de la Brûlerie de la Rivière, à Terrebonne, là où j’ai écrit beaucoup de chansons.
Fais-tu des crêpes, des oeufs, des smoothies…?
À la maison, c’est moi le roi du déjeuner ! C’est moi qui fais les déjeuners. Je me débrouille bien pour faire de bonnes omelettes et je prépare mes déjeuners traditionnels avec bacon et saucisses de tofu, c’est génial. Hyper protéinés, presque pas de gras. Et moi je trouve ça encore meilleur que des vraies ! Je fais aussi des petites patates au four avec des épices. Les déjeuners, c’est plus le week-end. La semaine, juste après mon entraînement matinal, je prends toujours un smoothie de fruits protéiné tous les matins, avec sirop d’érable, yogourt grec et vanille. Ça me donne mon énergie pour la journée, sans m’alourdir et m’endormir.
As-tu retrouvé le plaisir de faire à manger en cette période de confinement ?
Absolument ! On n’a jamais autant mangé ! J’aime faire des fettucines Alfredo au bacon de tofu ou jambon, avec sauce sans calories et fromage léger. J’utilise la gamme de produits (sauce, vinaigrette et mayo) Walden’s Farm qui sont géniaux. Imagine une succulente sauce Alfredo sans calories et sans gras : c’est magique ! J’aime aussi faire du riz asiatique avec beaucoup de légumes sautés, et j’adore faire des viandes ou poissons avec des papillotes de légumes sur le BBQ.
La chose qui serait le plus difficile pour toi de ne plus avoir dans ton frigo ou garde-manger ?
Mes collations santé. Tous les soirs, je me permets un seul petit bol de collation santé. Croustilles de lentilles ou de patates éclatées au four (genre Spécial K ou Pop-chips) ou des croustilles de pois verts. J’essaie de ne pas manger après 9 h, mais je me permets au moins un petit bol de gâteries ! J’aurais aussi de la difficulté à me passer de sirop d’érable, j’en suis maniaque. Et je ne peux absolument pas vivre sans mon café !
Pain tranché ou baguette du boulanger ou pain maison ?
Pain baguette, définitivement. Avec des bons fromages pour me gâter ! Quand je vais écrire ou travailler à la Brûlerie, à Terrebonne, ils font un extraordinaire sandwich au poulet sur pain baguette.
Fromage ou dessert ?
Dessert ! Fou de la crème brûlée, mon dessert préféré. Je ne peux pas finir un souper sans dessert – dessert santé !
Viande ou poisson ?
Je ne pourrais vivre sans l’un ni l’autre. Je suis maniaque du saumon, de la truite, du crabe, du homard et de tous les fruits de mer. J’adore le steak, le porc, je mange beaucoup de poulet, car je m’entraîne beaucoup et j’ai besoin d’une dose de protéines. J’essaie aussi de remplacer de temps à autre les viandes par du tofu pour faire ma part, autant pour des
raisons environnementales ou éthiques que pour la santé. La viande hachée de tofu est à s’y méprendre pour les sauces à spaghetti et le chili : on ne peut pratiquement pas voir la différence.
Caramel ou chocolat ?
Caramel. Mais surtout… caramel salé. J’adore le nougat au caramel salé de la Nougaterie de l’île d’Orléans et le cornet éclaté de Chocolat Favoris au Caramel Salé. Je suis fou du sirop d’érable, j’en mets dans tout.
Bière ou vin ?
Je ne bois pratiquement plus depuis deux ans. Pour moi, un verre d’alcool est une gâterie très occasionnelle. Bière sans alcool : la Heineken, la meilleure de loin. Y’a des mousseux/vins/champagnes sans alcool qui sont extraordinaires. Pierre Zéro Rosé, de Pierre Chavin, est un de mes préférés.
Présente-moi ton accessoire de cuisine fétiche et pourquoi l’avoir choisi.
Mon George Foreman Grill, pour tout cuire sans conserver le gras, rapidement et sans vaisselle. Le comble de l’efficacité, de la rapidité, ou de la paresse. C’est selon (rire) !
As-tu une recette chouchoute ?
Le ragoût de ma mère. Ou sa soupe vietnamienne avec du poulet. Ou le chili à la viande de tofu (bien épicé) de ma conjointe. En fait, ma conjointe cuisine merveilleusement bien, je me laisse gâter.
Raconte-moi la réalisation culinaire dont tu es le plus fier.
Mes fameux fettucines Alfredo au poulet avec pâtes et bacon de tofu avec une sauce Walden’s Farm, ça goûte le ciel. Tu as l’impression de manger un gros plat de pâtes, mais en fait tu manges un plat hyper santé et très peu calorique… le bonheur.
Dis-nous que tu rates les choses à l’occasion et qu’il t’est déjà arrivé de servir un plat complètement raté…
Je ne fais pas des recettes compliquées, donc l’avantage, c’est que je n’en rate pas souvent. Je ne suis pas capable de trouver la bonne poêle on dirait, mes oeufs collent un peu quand je fais des déjeuners et je dois souvent les recommencer pour les faire légèrement tournés comme ma blonde les aime.
Qu’est-ce qui te manque le plus, toi qui aimes aller au restaurant, parler avec les chefs, les regarder travailler, déguster leurs créations culinaires… ?
Pendant la COVID, ce qui m’a le plus manqué c’est des bons sushis, les petits restos mexicains comme Le Conquistador à St-Jérome ou l’Agave à Terrebonne. Curieusement, ma conjointe et moi, on tripe sur le bar à salade chez Scores. C’est notre dépanneur par excellence quand on veut manger vite fait, bien fait et plutôt santé sans avoir à cuisiner ou aller faire l’épicerie.
Ta meilleure expérience culinaire àvie?
Les fruits de mer, les tartares et ceviche au Café de Paris, en République dominicaine, dans le petit village de Rio San Juan. Ou les galettes à la morue et le Pot-en-pot, du Café de la Grave, aux Îles-de-la-Madeleine.
Ça sentait quoi chez toi, dans la cuisine, lorsque tu étais petit ?
Le pain aux bananes, les pâtés à la viande, les ragoûts et la dinde dans le temps des fêtes. Les bons muffins chauds quand j’arrivais de l’école ou les bons beignes ou les tartes du Royaume de la tarte, à Québec, qui était la porte juste à côté de chez nous!
Profites-tu, pendant cette période de confinement, pour refaire des recettes que tu mangeais enfant ?
Ma mère transmet ses recettes à ma conjointe, qui les refait à la perfection. Pain aux bananes, potage, soupe vietnamienne, pain à la viande, etc.