Le Journal de Montreal - CASA

Cuisiner simplement

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Gagner en efficacité dans la cuisine, se simplifier la vie, mais aussi savoir improviser avec les ingrédient­s qu’on a sous la main, c’est ce qu’on apprend dans le nouveau livre de recettes Cuisiner avec ce qu’on a.

Jessika Langlois, nutritionn­iste, est l’auteure du livre Cuisiner avec ce qu’on a, paru aux Éditions Québec Amérique. Elle pense qu’il est possible de bien s’alimenter, tout en demeurant dans la simplicité.

« Je me suis demandé pourquoi on réinvente la roue chaque fois qu’on se trouve devant une nouvelle recette de muffins ou de quiche. Je trouvais que les proportion­s des différents ingrédient­s changent tout le temps selon les recettes. J’ai donc créé des canevas de base à partir desquels on peut faire des variantes. Ainsi, la même recette de base de muffins peut être faite avec des bananes, et une autre fois avec des bleuets ou des dattes, simplement en changeant un ingrédient. C’est en maîtrisant la base qu’on peut ensuite improviser, c’est ma devise », dit Jessika Langlois.

En plus de conseils pour se simplifier la vie et s’équiper des outils qu’il faut pour être efficace, Jessika Langlois explique les bases de différents mets qu’on peut ensuite décliner en plusieurs variantes, selon ce qu’on a au frigo.

« Une fois qu’on a compris la recette de base de la quiche ou des muffins, on peut y aller avec ce qu’on a au frigo ou avec ce qu’il y a en spécial. Si on a du fromage de chèvre et des tomates, ça sera ça. On peut faire des essais, changer les aromates. Improviser, c’est se donner droit à l’erreur. Ce que je souhaite, c’est que les gens s’approprien­t les recettes, notent dans les marges ce qu’ils ont aimé ou pas. J’ai même choisi du papier pas trop glacé pour le livre, afin qu’on puisse écrire facilement ! » dit-elle en riant.

50 RECETTES

Ainsi, on découvre au fil des 50 recettes les bases de la quiche, du potage, des boulettes de viande, muffins, biscuits, puddings, ainsi que des recettes de risotto et de « one pot pasta » qu’on peut décliner en cinq variantes. Le poulet rôti est également à l’honneur, ainsi que les façons d’en apprêter les restes et de faire un bouillon avec la carcasse.

« Je souhaite que les gens comprennen­t qu’en maîtrisant une recette de base, en réalité on sait faire plein de recettes. Si on sait faire un poulet rôti, on sait faire plein de variantes de poulet rôti. Il suffit de changer les aromates, et on a l’impression de manger un plat complèteme­nt différent. Ça peut être utile autant pour un jeune qui part en appartemen­t, ou pour quelqu’un qui a une famille à nourrir ou qui devient célibatair­e. Ça donne confiance en soi et permet d’improviser avec ce qu’on a. »

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