Le Journal de Montreal - Évasion

Voyager pour GARDER L’ÉQUILIBRE

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Deux femmes lui ont grandement donné l’envie de voyager. D’abord sa tante Danielle Bélanger qui a tout laissé derrière elle au Québec pour faire le tour du monde en voilier avec son mari, puis sa cousine Valérie Callaghan, qui, à 16 ans, est partie pour l’Allemagne pour ne plus jamais revenir. À son tour, l’animatrice Julie Bélanger a exploré l’Europe, Hawaï, le Mexique, et plusieurs petits paradis des Caraïbes.

Mais l’endroit qu’elle préfère le plus au monde demeure la Côte-Nord, là où elle a grandi. « Ses plages rivalisent avec les plus belles plages de la planète et devant l’immensité du paysage, on a l’impression d’être seul au monde », dit-elle avec une passion contagieus­e.

Êtes-vous ce qu’on appelle une grande voyageuse?

Je ne pourrais pas dire ça, car mon emploi du temps me demande d’être au Québec presque toute l’année. Par contre, dès que j’ai une chance de partir, je plie bagage. Découvrir d’autres horizons me permet de m’évader. C’est essentiel à mon équilibre.

Plus jeune, avez-vous voyagé en sac à dos?

J’étais trop craintive pour le faire. Mon premier grand voyage fut en Alberta. Quand j’ai vu les Rocheuses pour la première fois, je suis littéralem­ent tombée en pâmoison! À partir de ce moment-là, j’ai eu la piqûre pour le voyage. Et aujourd’hui, ce qui m’attire surtout en voyage est l’immensité des paysages.

Quels ont été vos plus beaux périples?

J’ai eu un coup de coeur pour le sud du Portugal. J’y ai passé des moments inoubliabl­es, dont ce séjour à la Villa Jova à Albufera. C’est une ancienne demeure luxueuse convertie en hôtel. C’est là que mon conjoint et moi avons goûté à l’un des meilleurs repas de notre vie. Le genre de festin dont on se souviendra encore sur notre lit de mort ! Je rêve d’y retourner, comme j’ai envie également de revoir la Grèce et sa mer d’un bleu mauve d’une beauté indescript­ible.

Vous êtes native de Port-Cartier sur la Côte-Nord. Parlez-nous de cette belle région.

C’est l’immensité des paysages qui frappe d’abord et avant tout. Visiter la Côte-Nord, c’est se dépayser tout en restant au Québec. Les paysages font parfois penser à ceux de la Norvège. Tout est majestueux et on ne peut faire autrement que de se sentir tout petit devant ces magnifique­s panoramas.

Vous en parlez avec tant de passion !

C’est l’endroit où je me sens le mieux au monde. Il n’y a rien comme de prendre le traversier et une fois à Tadoussac, sentir l’odeur de l’eau salée, de la végétation ou encore des petits fruits. La région offre des kilomètres de plages désertes, ma préférée est la plage Gallix, là où j’ai passé mon enfance. Son sable est fin, doux, semblable à celui des plages de la côte est américaine, mais sans toutefois s’y entasser comme des sardines.

 ??  ?? Plum Island au Massachuse­tts. Des macareux moines à l’île aux Perroquets dans l’archipel de Mingan. La plage de Gallix, à Sept-Îles, longue de 14 km, est pour Julie l’une des plus belles plages au monde. La Côte-Nord PHOTO TOURISME CÔTE-NORD, MATHIEU DUPUIS. PHOTOS COURTOISIE
Plum Island au Massachuse­tts. Des macareux moines à l’île aux Perroquets dans l’archipel de Mingan. La plage de Gallix, à Sept-Îles, longue de 14 km, est pour Julie l’une des plus belles plages au monde. La Côte-Nord PHOTO TOURISME CÔTE-NORD, MATHIEU DUPUIS. PHOTOS COURTOISIE

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