Le Journal de Montreal - Évasion

Les destinatio­ns coups de coeur d’Ève-Marie Lortie

- MARIE POUPART

Ève-Marie Lortie, à la barre de Salut Bonjour Week-end à TVA depuis bientôt huit ans, avait 23 ans lorsqu’elle a fait son premier voyage outre-mer. Partie, au hasard, à la découverte du Portugal avec son sac à dos comme seul compagnon de randonnée, cette expérience l’a ouverte sur le monde. « J’ai retiré beaucoup de fierté de ce voyage, car j’ai réussi à me débrouille­r seule, dans un environnem­ent qui m’était totalement inconnu », confie la populaire animatrice. Depuis, elle a visité l’Allemagne à plusieurs reprises, découvert des régions viticoles en France, exploré l’Italie, sans oublier sa grande ascension du mont Kilimandja­ro en Tanzanie. Pour nous, elle a accepté de revenir sur quelques-unes de ses destinatio­ns favorites.

Quelles ont été vos impression­s du Portugal que vous avez visité en sac à dos dans la vingtaine ?

Étant donné que Lisbonne se préparait pour l’exposition universell­e et qu’il y avait des chantiers de constructi­on partout, sans parler du bruit que ça occasionna­it, j’ai préféré me diriger vers la mer pour retrouver un peu de calme. L’Algarve avec ses plages magnifique­s m’a complèteme­nt

séduite. Bien sûr, j’ai fait un saut à Porto pour ensuite regagner Lisbonne.

Ce premier voyage vous a donné le goût d’élargir vos horizons ?

Tout à fait, et peu de temps après, j’ai fait un tout autre type de voyage. Cette fois, je suis allée dans un hôtel tout compris, là où j’ai rencontré un jeune Allemand qui est devenu le père de ma fille. Nous avons formé un couple pendant huit ans, et nous avons eu l’occasion de visiter l’Allemagne, à plus d’une reprise.

Quels ont été vos coups de coeur en Allemagne ?

Munich, en Bavière. Munich, c’est l’image clichée que l’on se fait de l’Allemagne avec la bière, les saucisses, les bretzels, et les Allemands qui portent la salopette. Elle séduit également en raison de ses montagnes, sa forêt et ses lacs à proximité. Les paysages rappellent ceux du célèbre film The Sound of Music.

Erfurt, au centre du pays, là où les grands-parents du père de ma fille habitent, est une ville en Bavière que j’ai beaucoup appréciée. Sa cathédrale est superbe, et j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ses petites rues toutes coquettes. Erfurt était située dans l’ancienne Allemagne de l’Est, et à l’époque de ma visite, la différence entre les deux Allemagnes était encore palpable. Évidemment que j’ai eu l’occasion de visiter Berlin, car les grands-parents paternels de ma fille y habitent. C’est une ville moderne, toujours en mouvement. Je l’ai souvent visitée lors de grands attroupeme­nts. C’est là où j’ai célébré le passage à l’an 2000 alors que des millions de personnes participai­ent aux festivités. Une soirée mémorable !

En 2008 avec TVA, vous avez fait l’ascension du mont Kilimandja­ro en Tanzanie, pour recueillir des fonds pour la Fondation Charles Bruneau. Parlez-nous de cette belle expérience.

L’Afrique est un continent extraordin­aire ! C’est ce que l’on voit dans les films depuis que l’on est tout petit… Après l’ascension du Kilimandja­ro, nous avons eu le bonheur de faire un minisafari dans une réserve nationale. J’avais l’impression de me retrouver dans une scène du

film Le Roi Lion. Je me rappelle aussi de notre visite dans un marché public de Moshi, une ville au nord de la Tanzanie, au pied du Kilimandja­ro. J’y ai fait de belles rencontres. Un sentiment particulie­r m’a envahie, car pour une fois, nous étions la minorité.

Comment s’est déroulée l’ascension du mont Kilimandja­ro ?

L’ascension est accessible à tous. Elle n’a rien à voir avec celle du mont Everest. Il n’est pas nécessaire de s’équiper de cordes, de souliers à crampons, de piolets ou de bonbonnes à oxygène pour gravir la montagne. Par contre, il faut s’entraîner, car il s’agit d’une marche dans des conditions difficiles. La météo n’est pas toujours au rendez-vous, et il n’est pas exclu qu’une tempête de neige se manifeste à l’approche du sommet. L’altitude peut également nous jouer des tours. Parfois, on peut manquer d’oxygène. Alors, il faut être dans une bonne forme physique. D’autre part, cette expédition nous sort de notre zone de confort. Pendant plusieurs jours, on fait du camping sans pouvoir se laver. Des conditions de vie auxquelles nous ne sommes pas habitués.

À quoi ressemble le paysage au sommet ?

C’est un glacier. L’aventure est d’autant plus fascinante en raison des paysages changeants. Au départ, la végétation est luxuriante, tout est dense et très vert. Il y a d’immenses arbres avec de grosses racines. Plus on se dirige vers le sommet, plus les bosquets deviennent petits, pour finalement disparaîtr­e. Il n’y a plus rien, plus de végétation, que du sable qui devient de la neige.

Avez-vous eu des problèmes physiques durant l’aventure ?

Je suis l’une de celles qui ont éprouvé le plus de difficulté­s. J’ai eu des problèmes digestifs, et j’ai manqué d’oxygène une fois au sommet. Mais finalement, je m’en suis bien sortie, il faut dire que nous étions bien entourés.

Vous êtes une grande amoureuse de la France ?

C’est un pays que mon conjoint et moi affectionn­ons particuliè­rement. La France est facile à visiter, car il n’y a pas de barrière de langue. Autrement, ce qui m’attire surtout de ce pays est ses vignobles. D’ailleurs, j’ai eu la chance d’aller à la rencontre de producteur­s de vins en compagnie du sommelier Philippe Lapeyrie, mon collègue et ami de travail à Salut Bonjour.

Nous sommes allés, entre autres, aux Vignobles JeanJean dans la région du Languedoc-Roussillon au sud de la France. Le vignoble est surtout connu au Québec pour son rosé Le Pive Gris. Il me reste maintenant la région de Champagne et la Bourgogne à découvrir !

Vous rêviez de découvrir l’Italie, et vous avez fait un voyage dans ce magnifique pays en 2018 ?

Pendant une vingtaine de jours, j’ai visité Rome, la Toscane, Pise, les Cinque Terre, ces cinq villages classés au patrimoine de l’UNESCO. Je suis littéralem­ent tombée sous le charme de Venise, que je souhaite absolument visiter de nouveau. J’ai apprécié cette ville sans voiture, où il est très facile de se déplacer à pied ou en vaporetto. La ville avec tous ses monuments est divertissa­nte en elle-même, elle est un musée à ciel ouvert. De Venise, nous sommes allés sur l’île de Murano, là où travaillen­t les souffleurs de verre. J’ai préféré, par contre, l’île de Burano avec ses petites maisons colorées, et ses nombreux canaux. Une île très coquette, réputée pour ses dentelles.

Vous appréciez aussi des séjours dans des hôtels tout compris ?

Tout à fait, des vacances idéales pour relaxer. Je me plais particuliè­rement au Mexique et en République dominicain­e. La chaîne d’hôtels Paradisus est celle que je privilégie. Lorsque je voyage dans des tout compris, je ne cours pas après les activités. Je préfère, au contraire, me reposer sur la plage et lire. Comme je passe beaucoup de temps dans le centre, je veux être sûre que les installati­ons soient confortabl­es et que bien sûr, je vais bien manger ! Je ne fais jamais de compromis à ce sujet. L’un de mes préférés est le Paradisus à Cancún qui ressemble à une grande pyramide. J’ai également aimé le Paradisus Palma Real en République dominicain­e.

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Vue du balcon au Paradisus Cancún.
En 2009, au sommet du mont Kilimandja­ro au profit de la Fondation Charles-Bruneau. Vue du balcon au Paradisus Cancún.
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 ??  ?? Le magnifique village de Burano au large de Venise ! À voir pour les
maisons colorées.
Le magnifique village de Burano au large de Venise ! À voir pour les maisons colorées.
 ??  ?? Visite d’un vignoble à proxi mité d’Orvieto en Italie.
Visite d’un vignoble à proxi mité d’Orvieto en Italie.

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