Le Journal de Montreal - Évasion

Bienvenue aux ÎLES CAÏMANS

- VÉRONIQUE LEDUC, Collaborat­ion spéciale

GEORGE TOWN, Grand Cayman | Entre l’Amérique centrale et la Jamaïque, juste en dessous de Cuba, se trouve un minuscule archipel où la mer est plus belle que partout ailleurs, où l’on mange aussi bien que dans les grandes capitales et où se rencontren­t les cultures du monde entier. Bienvenue aux îles Caïmans.

Avant même d’embarquer dans l’avion vers Grand Cayman, la table est mise. À l’aéroport, devant la porte d’embarqueme­nt, des présentoir­s offrent gratuiteme­nt des magazines de grande qualité, vantant tantôt la cuisine, tantôt l’immobilier, tantôt les activités à faire aux îles Caïmans. C’est qu’il y a de l’argent aux îles et que ceux qui y habitent sont fiers de leurs beautés.

« Il n’y a pas vraiment de “locaux” ici », vais-je entendre à plusieurs reprises pendant mon séjour sur Grand Cayman, la principale des trois petites îles qui forment les îles Caïmans. On pourrait rectifier en disant que ceux qui ont passé leur vie ici sont plus rares qu’ailleurs et que leurs familles sont là depuis un peu moins de trois siècles, tout au plus.

GROTTES À VISITER

Mais il y a bien des natifs aux îles. C’est le cas de Donovan, guide aux Crystal Caves, des grottes nichées sous la forêt de Grand Cayman. Devant le groupe de visiteurs en excursion, il parle avec passion des grottes qui ont été pendant son enfance le plus beau des terrains de jeux. Si la visite permet d’en découvrir trois, toutes impression­nantes, Donovan assure qu’on en trouve plus de 100 sur l’île et que, bientôt, la visite permettra d’en découvrir davantage.

Ouvertes au public depuis 2016 seulement, les grottes de Grand Cayman sont un peu le signe du développem­ent que connaît la destinatio­n. Avec l’auto de location, en roulant par la gauche (après tout, le territoire appartient au Royaume-Uni) sur l’île de 197 km2, nous croisons plusieurs chantiers. « C’est que l’île n’est pas terminée », m’expliquera plus tard Marlena Rylska, directrice service traiteur et groupes à l’hôtel Kimpton Seafire Resort and Spa, ouvert lui aussi en 2016, et situé à côté d’un espace vacant qui deviendra bientôt une grande place des festivals.

Polonaise ayant grandi à Toronto et Montréal avant d’atterrir à Grand Cayman au début de 2018, Marlena se plaît dans sa nouvelle vie. « Il est facile de se faire des amis ici, puisque tout le monde est nouveau : il y a au sein du personnel de l’hôtel plus de 60 nationalit­és. Sur l’île, on raconte que c’est plus de 100. »

Parce qu’on n’y paie ni taxes ni impôts, les îles Caïmans attirent plusieurs entreprise­s et particulie­rs étrangers, ceux qu’on appelle « les expats ». Bien sûr, ils sont en prime séduits par la magnificen­ce des lieux.

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