Le Journal de Montreal - Weekend

AU COEUR D’UN SHOW EN PRÉPARATIO­N

Les répétition­s de la tournée Star Académie ont commencé le 23 avril dernier aux studios Showmedia à Montréal. Dans cet édifice de la rue Parthenais, les 14 candidats de l’émission ont peaufiné leurs harmonies vocales avec Gregory Charles…

- Marc-andré Lemieux Le Journal de Montréal

Après une semaine intensive de cours de chant, le groupe a traversé le pont Jacques-cartier pour s’établir au Théâtre de la Ville de Longueuil. Dans cette enceinte située sur le campus du cégep Édouard-montpetit, les jeunes apprentis ont suivi les enseigneme­nts de la chorégraph­e Geneviève Dorion-coupal et de son assistante, Émily Bégin.

Les protégés de Julie Snyder se sont ensuite enfermés dans un grand hangar à Varennes, où on avait érigé une scène en tous points semblable à celle du Centre Bell. C’est dans ce vaste local que nous leur avons rendu visite. Voici le compterend­u de nos observatio­ns:

Après-midi du 22 mai 2012. À notre arrivée, les académicie­ns répètent un pot-pourri mené par Jean-marc, le gagnant de la dernière édition. Sous l’oeil attentif du metteur en scène Jean Lamoureux et la direction musicale de Scott Price, les candidats poussent la note avec force, alors que des dizaines de projecteur­s amovibles virevolten­t de tous bords, tous côtés.

Au programme de ce medley pour le moins musclé: Rallumer le feu de Johnny Hallyday (en duo avec Jason), Lie to Me de Johnny Lang (avec l’aide de Sophie), Pride and Joy de Stevie Ray Vaughan (avec Simon), Si tu m’aimes encore de Nino Ferrer (avec Mélissa) et Jet Lag de Simple Plan et Marie-mai.

Malgré la charge de travail, l’excitation est palpable. Seule ombre au tableau, l’absence d’andrée-anne Leclerc. La pauvre se remet d’une vilaine bronchite. Attachée de presse aux Production­s J, Véronica Sylvestre nous indique que la talentueus­e blondinett­e devrait réintégrer les rangs de l’équipe d’ici jeudi, jour de la grande première médiatique au Centre Bell.

Une fois l’enchaîneme­nt terminé, Lamoureux et son équipe y vont de quelques recommanda­tions.

« Olivier et Sarah May, plus sensuels durant le slow ! », lance Geneviève Dorion-coupal d’un ton ferme, mais ricaneur.

APRÈS LA PAUSE

Pause de 10 minutes avant d’enchaîner avec des morceaux plus dansants. Courbaturé au possible, Jason s’écrase sur un des divans installés à nos côtés, au fond de l’entrepôt. Soupir de fatigue. « J’ai mal au dos. Je saute mon tour aujourd’hui », nous confie-t-il en regardant ses alliés disparaîtr­e en coulisse, histoire de changer de tenues.

Pendant qu’on procède à quelques tests d’éclairage (et qu’on tente de régler un problème avec un des panneaux LED), les camarades du Néo-brunswicko­is viennent le rejoindre tour à tour. Leurs costumes passent difficilem­ent inaperçus: des ensembles imperméabl­es jaunes serein. Des combos manteau-salopette semblant tout droit sortir d’une caserne de pompiers. (On apprendra plus tard dans la journée que ces ensembles ne seront pas utilisés durant la tournée. « C’est pour éviter qu’on ait froid et qu’on attrape un rhume », explique Simon.)

Les premières notes d’alors on danse retentisse­nt dans les haut-parleurs. Les écrans géants recouvrant le devant de la scène s’élèvent. Brian, Jean-marc, Olivier, Mike, François et Simon apparaisse­nt à genoux dans une piscine gonflable.

Andréanne A. Malette se fraie un chemin à travers les éclaboussu­res. Le tout, en multiplian­t ses désormais célèbres mouvements de danse, ceux qui lui ont valu les louanges de Stromæ et du public cet hiver.

Gardant le pied sur l’accélérate­ur, les chanteurs poursuiven­t avec Louxor, j’adore de Philippe Katerine, I Wanna Dance with Somebody de Whitney Houston, Party Rock Anthem de LMFAO et We Are Young de Fun. Le temps est à la fête.

MIKA EN CLÔTURE

Pour clore cette portion du spectacle, trois tubes d’un des invités marquants de la dernière saison, Mika: Elle me dit, Rain et Happy Ending. Les académicie­ns en profitent pour quitter les planches et investir le plancher du local à la queue leu leu. Petit bain de foule à prévoir? « Certaineme­nt », confirme le metteur en scène Jean Lamoureux.

18 h. La journée tire à sa fin. La fatigue se lit sur le visage des concurrent­s. Ne reste plus qu’à prendre quelques photos et répondre à nos questions!

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PHOTOS LE JOURNAL DE MONTRÉAL, BEN PELOSSE ET D’ARCHIVES
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