Le Journal de Montreal - Weekend

VIVE ASTÉRIX

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Laurent Tirard a tiré vers le haut la série des Astérix avec acteurs en chair et en os, avec l’épisode Au service de sa Majesté, qui rachète le ratage du précédent aux Jeux Olympiques. À l’occasion de la sortie en DVD ce mardi de ce réjouissan­t quatrième opus, mediafilm.ca vous propose un retour sur les incarnatio­ns au cinéma les plus marquantes du petit héros teigneux à la moustache jaune et de ces joyeux complices. Mediafilm.ca

ASTÉRIX ET CLÉOPÂTRE (1968)

La reine d’Égypte Cléopâtre fait appel à des Gaulois pour l’aider à bâtir un palais en défi à César. Après le purement illustrati­f Astérix le Gaulois un an plus tôt, ce deuxième film d’animation inspiré de l’oeuvre de Goscinny et Uderzo profite d’un scénario plus étoffé - quoique très fidèle à l’album éponyme -, d’éléments de fantaisie et de satire souvent savoureux, d’une mise en scène fourmillan­t de trouvaille­s visuelles, ainsi que de numéros musicaux devenus des classiques ( Quand l’appétit va tout va, Le Pudding à l’arsenic, etc.). Un pur régal!

LES 12 TRAVAUX D’ASTÉRIX (1976)

En échange de leur indépendan­ce, Jules César propose aux Gaulois douze épreuves. Ce troisième film est le seul à ce jour dont le scénario est original, ne provenant d’aucun album de la série. Semé de gags nombreux et agrémenté de traits satiriques bien ajustés, le récit, qui trouve son inspiratio­n dans les douze travaux d’Hercule, captive et divertit, grâce à une animation souple et efficace pour l’époque. Les personnage­s sont campés de façon pittoresqu­e et l’on se permet même de changer le cours de l’Histoire, puisqu’en animation, tout est permis.

ASTÉRIX CHEZ LES BRETONS (1986)

Deux Gaulois vont prêter main-forte à un village d’Angleterre qui résiste toujours aux troupes d’invasion romaines. Avant Astérix et Obélix - Au Service de Sa Majesté, il y a eu presque vingt ans plus tôt ce film d’animation de très bonne tenue, réalisé en partie dans des studios canadiens. S’en tenant au récit de ce seul album, fidèlement adapté du reste, cette aventure fantaisist­e au pays des Angliches recèle plusieurs gags inventifs et de délicieux clins d’oeil à la culture populaire.

ASTÉRIX ET OBÉLIX - MISSION CLÉOPÂTRE (2001)

Comme Goscinny et Uderzo avant lui dans le film d’animation de 1968, Alain Chabat ( Sur la piste du Marsupilam­i) suit à la lettre l’intrigue de l’album Astérix et Cléopâtre, ce qui ne l’a toutefois pas empêché de truffer cette comédie de gags désopilant­s ou irrévérenc­ieux, incluant d’amusantes parodies de films à succès. Toute la distributi­on est fort réjouissan­te. Et bien sûr, la superbe Monica Bellucci brille de tous ses feux dans le rôle de l’intimidant­e reine d’Égypte.

ASTÉRIX ET LES VIKINGS (2006)

Astérix et Obélix partent à la rescousse du neveu de leur chef, kidnappé par une tribu de redoutable­s Vikings. Six ans avant le film de Laurent Tirard, les Danois Stefan Fjeldmark et Jesper Moller ont librement adapté Astérix et les Normands, en transforma­nt l’aventure locale, en Gaule, en un périple au pays des Vikings. Encore une fois, l’animation est de bonne qualité et l’humour d’origine a été bien respecté par les coréalisat­eurs.

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