Le Journal de Montreal - Weekend

« Une blague que sa famille ne trouve pas drôle »

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Un grand- père de 77 ans de Limoilou se retrouve devant le tribunal pour avoir joué un tour à ses proches, lors de l’échange annuel de cadeaux. Cette insolite histoire s’est produite durant la période des Fêtes, en décembre 2011. Le jovial et sympathiqu­e aïeul, père de 12 enfants et grand-père de 32 petits- enfants, a orchestré ce qu’il croyait être la plus drôle des blagues de sa carrière de farceur. Responsabl­e de la pige de Noël cette année-là, l’homme avait écrit son nom sur chacun des petits papiers aimable, tout comme son animal de compagnie. La tortue terrestre vieille d’un an seulement est surnommée « Pantouflar­d » en raison de ses pattes dodues et potelées qui ont la forme de pantoufles. « Elle est vraiment belle et elle a toujours un beau gros sourire », nous a confié Marc Guilbault, un témoin qui a vu le reptile de près. Même si tout laisse croire que l’animal est en parfaite santé, nous tentons toujours d’identifier le propriétai­re de l’animal, puisque différents vétérinair­es souhaitera­ient lui offrir leurs services pour évaluer l’état de santé de « Pantouflar­d ». De plus, des rumeurs courent comme quoi l’animal serait peut- être l’enfant de « Pétula la tortue », celle qui a fait rire les enfants pendant 24 belles années au Cirque Groleau. Celle- ci fait encore parler d’elle aujourd’hui grâce à son numéro du ballon enflammé qui restera probableme­nt gravé dans la mémoire de tous ceux qui ont pu assister à l’une de ses 7 238 représenta­tions. On dit même que « Pantouf lard » serait le résultat de l’amour consumé entre Pétula et Greg. On se rappellera que Greg était la plus grosse tortue jamais vue au Québec. Le reptile mesurait près de deux mètres et avait des pattes plus grosses que celles d’un bûcheron. Alors si ces rumeurs se révélaient vraies, il faudrait s’attendre à ce que « Pantouflar­d » devienne de plus en plus grosse. À suivre, et souhaitons qu’elle ne devienne pas timide et qu’elle ne se cache pas dans sa carapace.

Une bouteille à la mère

Une femme de 85 ans de l’île de Crète retrouve de la rue De La Roche. Il avançait lentement, mais ne semblait pas vouloir s’immobilise­r à l’arrêt. Quand mon regard a croisé celui du conducteur, j’ai su qu’il m’avait vu et je me suis dit qu’il s’arrêterait, puisque j’avais la priorité », raconte un M. Goyer encore furieux.

Justicier de la route

Or, M. Desrochers a tout bonnement continué son chemin, ignorant l’évidence : il n’avait pas le temps de se faufiler avant que la voiture de M. Goyer ne le percute. « Je me disais : il va s’arrêter, il m’a vu… » Ce que l’impénitent chauffard n’a pas fait. « Quand je me suis rendu compte qu’il continuait, j’ai levé le pied de l’accélérate­ur, j’ai freiné un peu, mais j’ai voulu lui donner une leçon. Alors j’ai foncé dans le camion », avoue l’homme qui se voit un peu comme un justicier de la route. « Si la police préfère donner des contravent­ions à ceux qui font des u-turn plutôt que de s’attarder au réel danger, soit les gens qui se comportent comme des endormis au volant, c’est leur problème. Mais selon moi, on ne peut pas conduire en pensant qu’on est seul sur la route et s’imaginer que les autres s’adapteront, c’est une question de principe et de justice. »

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