Le Journal de Montreal - Weekend

UNE BELLE HISTOIRE D’AMOUR

Holly Cole vit une véritable histoire d’amour avec Montréal. La chanteuse, qui dit apprécier le charme de la métropole, soutient également que son Festival de jazz est l’un des plus agréables auxquels elle a eu la chance de participer, au cours de ses que

- Vanessa Guimond Le Journal de Montréal

En plus de se voir décerner le Prix EllaFitzge­rald, hommage reçu par Sade, Aretha Franklin et Liza Minnelli au fil des ans, Holly Cole offrira non pas un, mais bien trois concerts au Théâtre du Nouveau Monde, les 27, 28 et 29 juin prochain.

Sur scène, la chanteuse de 49 ans présentera principale­ment les chansons qui composent son plus récent album Night, paru en novembre dernier. Sur ce disque, celle qui a fait sa renommée en déconstrui­sant et en s’approprian­t des pièces interprété­es par des artistes donnant dans différents styles reprend, entre autres, le thème de James Bond You Only

Live Twice, Viva Las Vegas de Morth Shuman et Ne me quitte pas de Jacques Brel.

«C’est certain que je vais présenter cette chanson, que j’interprète en partie en français, pour mon public montréalai­s, a affirmé la chanteuse originaire d’Halifax, en Nouvelle-Écosse. C’est un must! »

Si elle présente ses plus récentes chansons en tournée depuis un moment déjà, l’artiste a mis sur pied un programme unique pour les besoins du Festival de jazz. Le temps de deux morceaux, la chanteuse sera accompagné­e par la chorale gospel montréalai­se Praise & Worship Crew.

«Je vais aussi présenter quelques nouveaux morceaux et des arrangemen­ts que personne n’a eu la chance d’entendre jusqu’à présent», précise-t-elle avec enthousias­me.

RELATION PRIVILÉGIÉ­E

Holly Cole est une habituée du Festival de jazz de Montréal. Avant même d’avoir présenté son premier minialbum Christ

mas Blues, en 1989, l’artiste avait déjà vu son nom se retrouver au sein de la programmat­ion de l’événement.

«Lors de mon premier passage au festival, en 1987, mon copain vivait dans un appartemen­t situé à l’angle des rues Ontario et Saint-Denis, a-t-elle raconté, amusée. C’est drôle, parce qu’à l’époque, j’avais envoyé une cassette à André Ménard et Alain Simard, car je n’avais pas encore lancé mon premier album. Ils m’avaient ensuite invitée à me produire sur une scène extérieure qui, par hasard, se trouvait justement à l’angle des rues Saint-Denis et Ontario. De son balcon, mon copain avait une vue imprenable sur la scène. J’ai donc donné mon premier concert au festival exactement là où je demeurais.»

Depuis, la chanteuse nous a rendu visite à une dizaine de reprises, que ce soit en formule trio, avec un quintette ou dans le cadre d’un spectacle hommage à Paul Simon. Son dernier passage au festival remonte à 2011, année où elle s’est produite sur la scène du Théâtre Maisonneuv­e.

«Je crois que c’est son ouverture d’esprit qui fait du Festival de jazz un événement aussi important et imposant, aujourd’hui, a-t-elle affirmé. Je crois que les amateurs de musique de tous genres peuvent l’apprécier et y faire de belles découverte­s. En même temps, ça leur permet d’être exposés à plusieurs styles de jazz, ce qui est une bonne chose.»

UN HONNEUR

Lors de son passage au Québec, Holly Cole se verra remettre le 15e Prix Ella-Fitzgerald, récompense attribuée par l’organisati­on du Festival de jazz afin de souligner le talent d’un chanteur ou d’une chanteuse qui a eu «un impact et une influence majeurs sur la scène internatio­nale».

«J’ai eu le souffle coupé lorsque j’ai appris la nouvelle. J’étais bouche bée, a raconté l’artiste, pourtant très volubile. C’est André Ménard lui-même – il est devenu un véritable ami, avec les années – qui m’a téléphoné à la maison pour m’annoncer la nouvelle. J’étais vraiment honorée.» Tous les détails concernant le passage de Holly Cole au Festival de jazz de Montréal se trouvent à l’adresse montrealja­zzfest.com

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