MONTE-CARLO | Entre la production de la série Hand of God et sa croisade pour ramener Hellboy, Ron Perlman est un homme occupé. Quelques jours avant de débarquer au Comiccon de Montréal, il était au Festival de télévision de Monte-Carlo où il s’est conf

tembre, de la nouvelle série Hand

fruit de la collaboration entre sa société de production et Amazon.

Perlman y campe un juge corrompu qui devient soudainement convaincu que Dieu lui envoie des messages et le charge d'accomplir une sorte de justice divine pour sauver la peau de son fils plongé dans le coma après une tentative de suicide. «C'est un drame psychologique très complexe, et un rôle très émouvant, dit-il. Je suis très excité par ce projet parce que j'en suis le coproducteur exécutif, en plus de jouer le personnage principal. J'ai pu vraiment imprimer mon empreinte sur cette série».

UN DEUIL MAL DIGÉRÉ

Ce rôle marquera le grand retour de l'acteur dans une série, depuis son départ de Sons of Anarchy. Quand on lui parle de cette expérience, l'ex-interprète de Clay Morrow semble plutôt amer. N'aurait-il toujours pas digéré la disparition violente de son personnage? «Je n'ai pas eu mon mot à dire sur sa mort. Mais je n'aimais plus ce qu'il était devenu. J'ai aimé Clay durant les quatre ou cinq premières saisons. Et puis il est devenu quelqu'un que je n'admirais plus du tout», explique l'acteur qui ajoute qu'il n'a même pas suivi la dernière saison de SOA.

«Je n'ai pas vu la fin. Pourquoi? Parce que j'en avais fini avec la série et que j'étais déjà sur Hand of God. En fait, j'avais déjà commencé Hand of God, avant même que Clay Morrow soit tué. Je savais qu'il allait mourir avant de tourner la saison six».

De fait, Perlman n'a pas attendu son départ de SOA pour rebondir au petit écran et se trouver un nouveau projet intéressant. «C'est une période incroyable pour travailler à la télé, souligne-t-il. Il y a toute une émulation entre les séries du câble, et celles des réseaux et des nouvelles plateformes comme Netflix ou Amazon Prime. Avec cette prolifération de séries, la seule façon de se distinguer et de durer, c'est de faire preuve d'originalité. Et c'est le cas avec Hand of God », conclut-il.