Le Journal de Montreal - Weekend

UNE INTRIGUE QUI MANQUE DE SOUFFLE

∫ Immortel ∂∂∂∂∂

- Isabelle Hontebeyri­e Agence QMI Avec Ryan Reynolds, Ben Kingsley, Matthew Goode et Natalie Martinez.

À la réalisatio­n, Tarsem Singh et, au générique, Ryan Reynolds, Ben Kingsley et Matthew Goode. Oui, ça aurait pu être bon. Malheureus­ement, les 40 premières minutes passées, Immortel s’enlise.

Damian Hale (Ben Kingsley) est un richissime homme d’affaires qui a un cancer en phase terminale. Comme il ne lui reste plus grand temps à vivre, il a recours à un service d’un genre très particulie­r. Ça s’appelle le « shedding » (la «mue», comme chez le serpent). Comme le lui explique le mystérieux patron (Matthew Goode) de cette étrange compagnie, il s’agit d’une sorte de réincarnat­ion. Autrement dit, la conscience de Damian sera transférée dans un corps plus jeune, élevé en laboratoir­e.

Jusque-là, tout va bien. Hale accepte et tente de se réconcilie­r, sans succès, avec sa fille Claire (Michelle Dockery de Downton Abbey) avant sa mort.

À son réveil, Damian a l’apparence d’un jeune homme en pleine forme, il est alors incarné par Ryan Reynolds. Mais les choses commencent à dérailler quand des souvenirs – qui ne sont pas les siens – commencent à émerger. Il commence à enquêter et se retrouve dans une ferme d’une petite bourgade des États-Unis, dont l’aspect est en tous points semblable à ce qu’il voit dans ses «rêves».

Il découvre alors que ce qu’il craignait est vrai: ce corps n’a rien d’un original, c’est celui d’Edward, un ancien soldat américain. Il fait alors la connaissan­ce de sa veuve (Natalie Martinez) et de sa fille (Jaynee-Lynne Kinchen), pour qui il a accepté de «vendre» sa vie afin de payer ses soins médicaux. Mais la compagnie qui lui a vendu ce service envoie des tueurs aux trousses de Damian/Edward, qui fuit avec sa femme et sa fille.

Le début est suffisamme­nt intrigant pour captiver. Malheureus­ement, l’histoire s’essouffle dès les premières tentatives de scènes d’action, quand le scénario de David et Alex Pastor devient une espèce de caricature amassant les clichés prévisible­s.

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