Le Journal de Montreal - Weekend

UNE ÉMISSION POUR MIEUX VENDRE SA MAISON

- Sandra Godin Le Journal de Québec

Le public a souvent vu Julie Asselin lors de chroniques déco à la télévision ou à la radio, depuis de nombreuses années. La créatrice d’ambiance porte maintenant sa propre émission sur ses épaules, diffusée tous les mardis à V télé. Un concept qu’elle a d’ailleurs élaboré, où elle redécore des maisons à vendre afin de trouver plus facilement des acheteurs.

Tout s’embellit avec Julie,

«C’est comme un face lift de maison, finalement, explique-t-elle au téléphone. Je veux aider les gens à vendre leur maison, mais aussi leur donner de la valeur. Car on sait que le marché est difficile en ce moment. Ce n’est pas juste du home staging. On veut que la demeure se démarque et prenne son plein potentiel.»

Dotée d’un budget de 10 000 $ par maison, elle remplace autant des meubles existants qu’elle retouche à la structure même de la maison. L’équipe a choisi des familles avec différents besoins, autant dans des lofts que dans de grosses maisons, et travaille dans des zones bien précises.

DE A À Z

Le téléspecta­teur suit le projet de A à Z, à travers différents segments, du bureau de Julie Asselin jusqu’à l’étape de finition, en passant par le magasinage. «C’est environ quatre jours par tournage et j’ai la chance de travailler avec un évaluateur.»

Toutes les maisons que Julie Asselin redécore rentrent dans leur argent, en fin de compte. Il y a des émissions où la maison peut gagner jusqu’à 15 000 $ en valeur. À la fin de l’émission, l’évaluateur Nicolas Rivard revient sur place pour constater les changement­s.

«Parfois, c’est moins, c’est certain. Mais on va avoir aidé les gens à vendre rapidement. On a fait une maison qui était sur le marché depuis deux ans, et on l’a vendue en deux semaines. Ça fait une bonne différence.»

DÉPERSONNA­LISER

Quel est le truc? «Il faut absolument dépersonna­liser la maison. Si on est allé au Japon et qu’on a plein de trucs du Japon dans la maison, il faut enlever cette saveur personnell­e pour plaire à tous. Là où je veux me différenci­er, c’est qu’on n’a pas besoin de tout mettre blanc pour que ça plaise à tout le monde. Il faut créer le dramatique, l’effet visuel qui se démarque.»

Styliste depuis plus de 20 ans, Julie Asselin croit que tout est dans les détails, comme dans l’angle d’un meuble. «Je suis même allée jusqu’à déposer une paire de lunettes sur un livre dans le bureau de la maison», dit-elle.

Qu’on souhaite vendre sa maison ou non, l’émission donne de très bonnes idées si on veut simplement refaire une pièce de la maison.

«On ne réinvente pas la roue, il y a plein de shows américains qui existent comme ça. Mais je pense que cette touche du moindre détail fait la différence», souligne-t-elle. Tout s’embellit avec Julie les mardis, 19 h 30 à V. est diffusé

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