Le Journal de Montreal - Weekend

LE PLAISIR de retrouver Doris

Les dirigeants du studio Disney Pixar n’ont pas eu de mal à convaincre Anne Dorval de reprendre la voix du petit poisson bleu Doris dans le doublage québécois de la suite du film d’animation Trouver Némo. «J’attendais ce moment depuis 13 ans!», lance l’ac

- Maxime Demers Le Journal de Montréal maxime.demers @quebecorme­dia.com

«J’avais eu un coup de coeur pour le personnage de Doris quand j’avais fait sa voix dans la version québécoise de Trouver Némo (sorti en 2003).

«De tous les doublages que j’avais faits dans ma vie, Trouver Némo était mon préféré. Depuis ce temps, j’espérais qu’il y ait une suite mais après 13 ans, je n’y pensais plus. Alors quand j’ai appris l’an passé qu’il y aurait finalement une suite basée sur l’histoire de Doris, j’ai sauté de joie. Je me suis mise à compter les dodos, raconte Anne Dorval en entrevue au Journal.

Si 13 années ont passé depuis la sortie du premier film, l’histoire de Trouver Doris se déroule seulement six mois après celle de Trouver Némo.

Souffrant toujours de pertes de mémoire, Doris se mettra en tête de parcourir l’océan pour retrouver ses parents.

«Je trouve tellement que Disney-Pixar font tellement des beaux films avec des scénarios bien construits, souligne Anne Dorval qu’on verra en décembre pour la première fois dans le Bye Bye de fin d’année.

«Comme toujours, les dessins sont superbes. Comment ne pas craquer en voyant la petite face de poisson de Doris? Je me souviens que quand j’avais passé l’audition pour Doris dans Trouver Némo, j’avais eu un coup de coeur pour ce personnage. Je m’étais dit qu’il fallait absolument que j’aie le rôle sinon j’allais mourir de chagrin!»

ESPÈCE MENACÉE

Il y a 13 ans, la sortie du film Trouver Némo avait provoqué un engouement pour les poissons-clowns, l’espèce qui a inspiré le personnage de Némo. Anne Dorval souhaite que le même phénomène ne se reproduira pas avec le nouveau film.

«Quand Trouver Némo est sorti, les petits poissons-clowns se sont vendus par milliers. Il y a beaucoup de ces poissons qui sont morts dans le transport ou dans les aquariums. Dans le cas des petits chirurgien­s bleus comme Doris, ils ne se reproduise­nt pas en captivité et ils arrêtent souvent de manger quand ils se retrouvent dans un aquarium. Alors, si tout le monde se met à acheter des petits chirurgien­s bleus, ils pourraient se retrouver rapidement en voie d’extinction. Alors, je suggère aux gens d’acheter des toutous à la place ou encore d’aller en voir des vrais dans des aquariums. Mais, de grâce, n’achetez pas de petits chirurgien­s bleus!»

Le film Trouver Doris (Finding Dory) a pris l’affiche hier.

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TROUVER DORIS
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