Le Journal de Montreal - Weekend
UN TRÉSOR ET UN 10e ANNIVERSAIRE
Pour la rentrée, nous vous annoncions la sortie d’un disque merveilleux, un objet rare qui a plus de 30 ans. En exclusivité pour le cahier Weekend du Journal de Montréal, voici donc ce concert mythique qui eut lieu en 1980 à la salle Wilfrid-Pelletier. Quand le trompettiste Dizzy Gillespie et ses compères nous racontaient l’histoire du bop, ce fut merveilleux. En plus, nous jetterons une oreille sur le Dièse Onze qui célèbre ses 10 ans, avec une programmation épicée !
En 1980, le Festival international de jazz de Montréal était tout jeune. Si notre grande ville avait perdu des plumes rayon note bleue, nous pouvions aller à l’Air du temps (Vieux-Montréal), au Grand Café (rue St-Denis) ainsi qu’au Rising Sun-Soleil levant, rue Sainte-Catherine, propriété du coloré Rouè-Doudou Boicel. En plus de tenir les rênes de son club de jazz, il fut un important producteur, et ce concert de 1980 est un exemple type des années d’or. Dès le 12 novembre, vous pourrez donc vous procurer ce disque et, pour les passionnés, une version vinyle 180 grammes est aussi attendue.
En ce mois de novembre 1980, c’est tout le gotha du be-bop qui était présent avec, comme chef de file, le trompettiste Dizzy Gillespie. Avec son savoir-faire légendaire, il dirigeait pour cette joyeuse fête le contrebassiste Ray Brown, le batteur Philly Joe Jones, le saxophoniste/flûtiste James Moody, le vibraphoniste Milt Jackson et le pianiste Hank Jones qui échangeaient sur Stardust, Blue’ N’ Boogie, The Shadow of Your Smile ou If I Should Loose You. En cette période hivernale, ce miracle discographique vaut tous les rayons de soleil.
10 BOUGIES POUR LE DIÈZE ONZE
En ce mois de novembre frisquet, le joli club de jazz, situé au 4115A, Saint-Denis, célébrera ses 10 ans d’existence. Pour se retrouver au chaud, voici ce qui nous attend: le 12 novembre, la toute douce chanteuse Jessica Vigneault sera en sextette, suivie les 18 et 19 novembre du grand bassiste Alain Caron en tandem avec le batteur Paul Brochu et le pianiste John Roney. Du bonheur!