Le Journal de Montreal - Weekend
PALOMA EN PIÈCES DÉTACHÉES
Le Journal a demandé à Daniel Bélanger de parler de chacune de ses dix nouvelles chansons en quelques mots. Ère de glace: «C’est une personne qui se dit que lorsqu’il n’y aura plus de coeur nulle part, on va entrer dans une ère de glace.» Il y a tant à faire: «Un beau témoignage de: on se relève les manches et on continue.» Tout viendra s’effacer: «Quelqu’un aux prises avec le jour de la marmotte.» Le fil: «Quelqu’un qui perd le fil de son existence et qui le retrouve de façon amusée.» Perdre: «Peut-on enlever ce mot du vocabulaire?» Métamorphose: «C’était pour moi un jeu intéressant de mettre une musique complètement heavy sur quelqu’un qui cherche la paix. (rires) C’est un peu le feeling d’une crise existentielle. C’est la tempête, tu cherches la paix et la sérénité à travers ça.» Un deux trois j’aurai tout oublié: «Une belle petite histoire sur quelqu’un, une petite anecdote individuelle. Il te manque de l’électricité et tu te mets à voyager dans un monde qui n’existe pas.» Prédications: «C’est une pièce instrumentale. J’en ai fait souvent. Je me suis retrouvé à New York dans le métro. Et à un moment, sur un quai à Brooklyn, j’ai entendu une dame se promener avec sa canne en métal qu’elle faisait claquer. En même temps, il y avait un violoncelliste. Je l’ai enregistré et je l’ai mis au début de la pièce.» Paloma: «Elle s’appelait avant Tout n’est pas vain. Cette chanson-là résume l’état d’esprit dans lequel j’étais pour l’album. «Paloma», c’est l’espagnol de «colombe», qui est le symbole de la paix.» Un: «C’est la première chanson d’un accord qui m’a inspiré tout le long, l’accord de ré. Avec le texte, j’ai été inspiré par le thème de la paix.»
Paloma, est présentement sur le marché. L’auteurcompositeur sera en spectacle au Métropolis de Montréal, les 30 et 31 mars 2017, ainsi qu’au Grand Théâtre de Québec, le 3 mai 2017. Consultez danielbelanger.com pour plus d’infos.