Le Journal de Montreal - Weekend
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Événement qui en est à sa 23e édition, Noël dans le parc s’installe pour la toute première fois dans le Quartier des spectacles, cette année. «Nous entrons dans la catégorie des événements majeurs», mentionne le directeur général et artistique de l’événem
Dévoilée il y a quelques jours, la programmation musicale de Noël dans le parc a beaucoup fait jaser sur les réseaux sociaux.
L’événement s’est amorcé hier. Jusqu’au 25 décembre, les festivaliers pourront voir gratuitement notamment Alaclair Ensemble, Karim Ouellet, Mara Tremblay et Antoine Gratton. «Nous sommes vraiment fiers de la programmation qui est très intéressante, dit Alain Gingras. Depuis quelques années, nous avons beaucoup d’artistes qui nous approchent pour participer à l’événement. C’est la folie. Ils adorent jouer à Noël dans le parc.»
Contrairement à d’autres festivals hivernaux, les artistes qui se produisent à Noël dans le parc le font au chaud, à l’intérieur de petites cabanes postées dans les parcs. Les spectateurs, eux, sont à l’extérieur.
«C’est du gros fun, mentionne Mara Tremblay, porte-parole de cette 23e édition et qui a participé à plusieurs reprises à l’événement. C’est magnifique de voir le public devant soi, qui tape des mains. Les gens prennent le temps de s’habiller comme il faut. C’est assez impressionnant comme échange de générosité. Je trouve ça gratifiant de jouer là.»
IDÉES DE GRANDEUR
Pour qu’il n’y ait pas de temps morts dans les soirées, les concerts se déroulent dans trois cabanes placées très près les unes des autres. Les artistes y jouent ainsi leur concert en alternance.
«C’est un événement très convivial, chaleureux, féerique, dit Alain Gingras. Il y a des cabanes en bois rond et des cabanes à pêche. Les gens peuvent y vivre une expérience visuelle et sonore.» Avec son arrivée au Quartier des spectacles, à la place Émilie-Gamelin, Noël dans le parc devrait rejoindre un tout nouveau public. «Nous avons des idées de développement de grande envergure pour les prochaines années», dit Alain Gingras.
Pour arriver à se financer, Noël dans le parc mise sur la vente des sapins. «C’est ce qui met du beurre sur la table», mentionne M. Gingras. Une partie des profits est aussi remise à la Fondation du Docteur Julien.
«Ça fait 23 ans que l’organisation se démène pour amener de la chaleur dans la ville froide en plein hiver, dit Mara Tremblay. Ils créent des lieux où les gens se rassemblent. Je trouve ça extraordinaire.»