Le Journal de Montreal - Weekend
L’APRÈS-PARTY DU GARS DE REGINA
Artiste jouissant déjà d’une belle reconnaissance, le Canadien Andy Shauf s’est attiré les éloges, en mai dernier, à la sortie de son troisième album, The Party. Le disque s’est même retrouvé sur la courte liste du prix Polaris. À la veille de son concert à Montréal, Le Journal s’est entretenu avec lui.
Andy Shauf n’est pas le plus volubile en entrevue. Du jour au lendemain, le jeune homme originaire de Regina, en Saskatchewan, s’est retrouvé sous les projecteurs en raison des excellentes critiques reçues par The Party.
«C’était surprenant de voir que les gens aimaient ça à ce point, dit-il. J’ai travaillé de façon immersive sur le disque pendant plus d’un an. J’étais trop près pour voir s’il était bon ou non! (rires)»
Andy Shauf reconnaît qu’il a été heureux de se retrouver sur la courte liste du Polaris, parmi les dix meilleurs albums canadiens de l’année.
«C’était vraiment sympa de me retrouver parmi d’aussi bons disques. Je suis le Polaris depuis plusieurs années et c’est vraiment gratifiant.»
SUR SCÈNE
À propos du concert qu’il viendra donner dans la métropole, le musicien mentionne qu’il ne pourra pas reproduire tous les riches arrangements de The Party sur scène.
«Nous n’avons pas les clarinettes ni les violons avec nous. Nous ne sommes que quatre musiciens, avec batterie, basse, guitare et clavier. Mais nous essayons de reproduire le tout le mieux possible.»
Pourrait-il faire un spectacle concept avec The Party? «C’est une bonne idée! répond-il. En ce moment, il n’y a pas vraiment d’aspect théâtral au concert. Mais si on le faisait, sûrement qu’il faudrait traîner plus d’équipement. On verra!»