Le Journal de Montreal - Weekend
TESTER SES LIMITES
La série Like-Moi! s’est vite imposée comme véritable phénomène télévisuel en 2016. Alors que la deuxième saison débarque sur les ondes de Télé-Québec, la comédienne Karine Gonthier-Hyndman promet que les nouveaux épisodes iront «encore plus loin» en mati
«[L’auteur] Marc Brunet nous connaît bien, alors il a pu aller plus loin dans son écriture, écrire les sketches en sachant exactement ce dont nous sommes capables», explique la comédienne.
N’empêche, l’indéniable popularité de la première saison de Like-Moi! (certains extraits ont été visionnés jusqu’à 325 000 reprises) a apporté son lot de pression sur les sept comédiens principaux de la série lorsqu’est venu le temps de retourner sur le plateau de tournage.
«Je suis quelqu’un qui aime toujours aller plus loin, qui aime se renouveler. Mais ça peut devenir un danger; parfois il ne faut pas trop chercher à changer les choses quand ce n’est pas nécessaire», raconte-t-elle.
UN PROJET MARQUANT
Lucide, Karine GonthierHyndman sait pertinemment que sa carrière sera dorénavant composée du «avant Like-Moi!» et de «l’après». «Des projets comme celui-ci, il n’en passe pas 1000 dans une vie d’acteur. Avant cette émission, je ne sentais pas encore que j’avais eu de véritables défis, d’occasion de tester mes limites. Et Like-Moi! m’a permis de décrocher plusieurs autres projets», explique la comédienne. Parmi ces autres projets, mentionnons la série Les Simone, qui reviendra plus tard cette année pour une deuxième saison.
On pourra également voir la comédienne au cinéma cet été avec la sortie du film Le trip à trois, mettant également en vedette Martin Matte, Mélissa DésormeauxPoulin... et Florence Longpré, alias Gaby Gravel. Les fans de LikeMoi! n’auront toutefois pas droit à une réunion des deux femmes sur grand écran, les comédiennes n’ayant pas eu de scènes communes dans ce projet.
«Mais on vit toutes deux les choses de la même manière et au même rythme. Alors on a partagé ensemble notre première expérience de tournage pour le cinéma», explique Karine GonthierHyndman.