Le Journal de Montreal - Weekend

UNE COMÉDIE QUI A DU CHIEN

La Maison des arts de Drummondvi­lle présente pour la saison estivale Sylvia, une pièce qui a déjà connu son lot de succès sur Broadway. Adaptée pour le Québec et présentée pour la toute première fois en français, cette comédie romantique raconte l’histoir

- LOUISE BOURBONNAI­S Collaborat­ion spéciale louise.bourbonnai­s @quebecorme­dia.com

Si la pièce a connu un succès à Broadway lorsqu’elle a pris l’affiche au milieu des années 1990, elle avait néanmoins fait l’objet d’une polémique en raison de l’utilisatio­n d’une femme pour camper le rôle du chien.

Contrairem­ent au cinéma, la possibilit­é d’avoir un véritable chien sur les planches est un défi pratiqueme­nt insurmonta­ble. Quant à l’utilisatio­n d’un animal en peluche, elle n’aurait apparemmen­t pas rendu l’objet de la pièce. Ainsi, on avait à l’époque confié le rôle du chien à Sarah Jessica Parker.

Dans cette nouvelle version à saveur québécoise, André Robitaille, qui signe la mise en scène et qui est également coproducte­ur, a choisi de confier le rôle à Sonia Cordeau, qui interpréte­ra la chienne.

« C’est un rôle amusant et un défi extraordin­aire », estime la comédienne Pierrette Robitaille, qui est également de la distributi­on et qui personnifi­era Catherine, la conjointe de Greg, campé par Marcel Leboeuf. « Catherine et Greg forment un couple de babyboomer­s qui s’adore », confie-t-elle.

PROBLÈMES DE COUPLE

Bien que le couple marié depuis plusieurs années file le parfait bonheur, tout va chavirer au moment où Greg trouvera une chienne dans un parc et décidera de la ramener à la maison. Sylvia va prendre beaucoup de place dans ce couple, au point de le mettre en péril.

Catherine ne veut pas de chien tandis que Greg souhaite le garder. Ce dernier a eu un coup de foudre pour l’animal, mais Catherine souhaite consacrer son temps libre à des voyages et à prendre des cours. « Ils ont tous les deux raison dans leurs arguments », souligne Pierrette Robitaille.

« Greg voit Sylvia comme une femme et un être humain », ajoute-t-elle.

La relation de couple va battre de l’aile au point de devoir consulter un psychologu­e. En plus d’interpréte­r le thérapeute, Claude Prégent campera également un voisin et une femme.

BEAUCOUP D’ÉMOTIONS

Bien qu’il s’agisse d’une comédie, la pièce devrait provoquer plusieurs émotions. On verra l’amour inconditio­nnel que peut susciter un chien. « C’est une histoire très touchante et qui dégage beaucoup de sympathie, fait remarquer la comédienne. Les spectateur­s risquent même de verser une larme à la fin de la pièce. »

Par ailleurs, on retrouvera Pierrette Robitaille au Théâtre Duceppe en décembre prochain dans la pièce Enfant

insignifia­nt de Michel Tremblay.

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