Le Journal de Montreal - Weekend
MELANIE RENAUD EST PLUS FORTE QUE ROCKY BALBOA
Mélanie Renaud revient de loin… et ça s’entend.
En plus d’avoir connu les deux extrêmes du show-business, l’artiste a notamment eu maille à partir avec la dope et le crabe (cancer des ovaires, pour être plus précis). Contre vents et marées, la chanteuse refait finalement surface, cinq ans après What’s
Going On, avec un album convaincant.
COMME DES RETROUVAILLES
Outre l’histoire ponctuant la livraison de cet album inespéré, ce qui frappera les mélomanes est, surtout, la voix de Renaud.
Malgré les épreuves, l’interprète est non seulement toujours en voix, mais en maîtrise de son organe. Qu’on aime ou pas le genre de prédilection de la chanteuse, le constat demeure : Mélanie Renaud chante vraiment bien et cette voix manquait au panorama pop québécois. Un retour apprécié, quoi !
Pour les fans d’Éric Lapointe, sachez que le rockeur collabore avec Renaud sur la « power ballade » Réalise-moi. Rappelons que Renaud s’est d’abord distinguée auprès du grand public québécois comme choriste de l’homme à l’éternel manteau de cuir. Une belle attention, donc.
LE KARAOKÉ DU COIN
Là où le bât blesse, c’est dans la réalisation trop lisse et trop « radiophonique » de l’album qui « engourdit » la prestation de Renaud. Cette dernière semble souvent chanter qu’accompagnée des musiques parfois si « froides » qu’elles frôlent les pistes sonores du karaoké du coin.
Une direction plus chaleureuse, voire plus live, aurait bonifié cette voix. Du moins, à mon humble avis.
Lançons ça dans l’éther : Ariane Moffatt pour piloter le prochain disque de Mélanie Renaud, ça serait une excellente combinaison, j’trouve. En attendant,
Sur le fil confirme