Le Journal de Montreal - Weekend

LE PLEIN D’ÉMOTIONS

Couleurs vives et histoire émouvante caractéris­ent ce nouveau film d’animation des studios Pixar.

- ISABELLE HONTEBEYRI­E

Après la déception des Bagnoles 3, c’est un plaisir que de retrouver l’équipe de Pixar en pleine forme. Et, en choisissan­t de camper l’intrigue de Coco pendant le jour des Morts mexicain, le réalisateu­r Lee Unkrich s’assure ainsi d’avoir à sa dispositio­n une palette de couleurs toutes plus éclatantes les unes que les autres.

Le choix de cette journée particuliè­re permet également aux studios – tout comme l’excellent The Book of

Life de 2014 – de sortir des sentiers battus et de proposer un scénario qui allie originalit­é et valeurs familiales.

SUIVRE SES RÊVES

Coco, c’est l’histoire du petit Miguel (voix d’Anthony Gonzalez en version originale), qui, du haut de ses 12 ans, ne rêve à rien d’autre qu’à faire une carrière de chanteur et guitariste, à l’instar d’Ernesto de la Cruz (voix de Benjamin Bratt), son idole. Le hic ? C’est que la musique est strictemen­t interdite dans la famille de Miguel.

La raison en est fort simple. Mama Imelda (voix d’Alanna Ubach), l’arrière arrière-grand-mère du garçon s’est fait abandonner abruptemen­t par son mari et s’est alors lancé dans la fabricatio­n de chaussures pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille.

Or, Miguel n’a aucune intention de suivre la tradition familiale.

EXCELLENTS REBONDISSE­MENTS

Le jour des Morts, alors que tout le monde dans le village de Santa Cecilia est occupé à fleurir les tombes et à honorer les ancêtres, Miguel se retrouve propulsé dans le monde des morts. Sans rien dévoiler des excellents rebondisse­ments, sachez qu’il se liera d’amitié avec Hector Rivera (Gael García Bernal), rencontrer­a bon nombre de membres décédés de sa famille et devra rallier le monde des vivants.

Sans jamais sous-estimer l’intelligen­ce des enfants, y compris les petits, le scénario signé Adrian Molina (qui a également réalisé certaines scènes) et Matthew Aldrich (Lee Unkrich et Jason Katz ont participé à l’élaboratio­n de l’histoire) s’assure de cocher toutes les cases appropriée­s.

On rit beaucoup – Dante, le chien, est hilarant, de même que les squelettes… surtout lorsqu’ils s’amusent avec leurs os –, on est ému et on vibre avec cet adorable garçonnet qui nous entraîne avec passion et bonne humeur dans ses aventures. Sans atteindre la qualité de Làhaut, sans contredit l’un des meilleurs longs métrages d’animation de Pixar, il faut bien avouer que Coco est le film parfait pour toute la famille en cette période des fêtes.

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Coco est le film familial tout indiqué pour le temps des fêtes.

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