L’OMNIPRÉSENT LUC BESSON

Depuis 1982 d’anticipation combat, cessé avec d’impressionner ses Luc l’inventif débuts Besson Le dernier en thriller n’a ou doubles d’agacer, chapeaux avec ses de producteur-scénariste de films d’action simplistes et de réalisateur de projets plus personnels, tels Arthur et les Minimoys et Lucy. À l’occasion de la parution en DVD et en VSD de Valérian et la cité des mille planètes, Mediafilm revient sur les meilleurs coups de cet artiste et homme d’affaires omniprésent dans le cinéma mondial.

4 SUBWAY (1985)

Poursuivi par les hommes de main d’une crapule, un jeune marginal se réfugie dans les couloirs interdits du métro. Christophe Lambert

(Highlander) crève l’écran dans ce deuxième long métrage de Besson, brillant exercice de style, branché, pétaradant et fourmillant de trouvailles visuelles, mais qui fonctionne parfois à vide.

4 LE GRAND BLEU (1988)

Pour récupérer son titre de champion du monde de plongée en apnée, l’exubérant Enzo Molinari entraîne son rival et ami d’enfance Jacques Mayol dans des compétitions en eaux de plus en plus profondes.

Un autre film-culte pour Bresson, inspiré de la vie du mystique Mayol, incarné de manière fascinante par Jean-Marc Barr. Les images sous-marines, majestueuses ne font toutefois pas oublier les maladresses du récit.

4 NIKITA (1990)

Officiellement morte, une criminelle est soumise à un entraînement en vue de devenir une tueuse employée par les services secrets.

Dans ce nouvel exercice de style virtuose, mais assez gratuit, Besson s’amuse à mélanger série noire et romance dans un traitement saupoudré d’humour et d’effets de surprise joliment réussis. Telle que campée par Anne Parillaud (Ce que le jour doit à la nuit), l’héroïne se révèle curieusement attachante.

3 ATLANTIS (1991)

Besson surprend encore avec ce premier documentaire (un complément au Grand bleu), qui se présente comme une ode visuelle et sonore à la gloire des fonds marins. Par sa mise en scène experte et la précision de sa photographie, le cinéaste réussit à créer une atmosphère onirique, voire féerique. La musique envoûtante d’Éric Serra, son compositeur attitré, contribue à l’enchantement de l’ensemble.

4 LE CINQUIÈME ÉLÉMENT (1997)

Au 23e siècle, un chauffeur de taxi new-yorkais (solide Bruce Willis) protège une jeune femme qui peut sauver le monde de la destruction. –

Autre belle réussite pour Besson, un thriller de science-fiction spectaculaire et enlevé, à la limite de la parodie cependant, au service de la belle et athlétique Milla Jovovich, qui tiendra deux ans plus tard le rôle de la Pucelle d’Orléans dans le sous-estimé La Messagère : L’histoire de Jeanne D’Arc, un des rares échecs du réalisateur.