Le Journal de Montreal - Weekend
PASSIONNÉE
DE CINÉMA D’ANIMATION Tout juste de retour de Toronto où elle vient de terminer le tournage de la seconde saison de la série télé Mary Kills People, Caroline Dhavernas passe une grande partie de la semaine dans les salles obscures. C’est que l’actrice j
MAXIME DEMERS
Le Journal de Montréal
Passionnée de cinéma d’animation, Caroline Dhavernas n’a pas hésité à accepter l’invitation des organisateurs de ce festival, qui vise à faire découvrir des oeuvres de partout dans le monde.
« Ça tombait bien, parce que je viens de terminer le tournage de Mary Kills
People et que j’étais libre cette semaine, explique l’actrice en entrevue au Journal.»
« J’avais déjà un bon lien avec la Cinémathèque québécoise parce que j’avais été porte-parole de leur 50e anniversaire. La programmation des Sommets est intéressante parce qu’elle propose du cinéma d’animation de partout dans le monde. J’ai bien hâte de découvrir les films d’ici et d’ailleurs. »
Caroline Dhavernas connaît bien le cinéma d’animation pour avoir souvent prêté sa voix à ce genre de film. Elle était d’ailleurs la narratrice du film Vaysha l’aveugle, du cinéaste montréalais Theodore Ushev, nommé pour l’Oscar du meilleur court métrage d’animation plus tôt cette année.
« Les gens me connaissent comme actrice, mais il faut savoir que je fais des voix depuis longtemps, rappelle-t-elle. J’en faisais bien avant de commencer à faire du cinéma et de la télévision. Ç’a toujours été quelque chose que j’aimais faire, surtout pour le cinéma d’animation. Il y a une vraie création quand c’est de l’animation parce que ta voix devient encore plus importante et elle permet de donner vie au personnage. »
RETOUR AU PETIT ÉCRAN
Caroline Dhavernas vient de terminer le tournage de la seconde saison de
Mary Kills People, une série canadienne-anglaise dans laquelle elle joue le rôle d’une urgentologue qui aide des patients en phase terminale à mourir.
« Ce sera diffusé en janvier sur les ondes de Global (au Canada) puis sur Lifetime (aux ÉtatsUnis) éventuellement. Les enjeux sont plus forts dans la seconde saison, dans la mesure où on entre encore plus dans le milieu criminel. Mon personnage devient encore plus noir. Le ton est différent et on aborde davantage le débat éthique entourant la question sur qui a le droit de mourir. Je crois que la seconde saison va plus loin que la première. » La 16e édition des Sommets du cinéma d’animation a lieu à la Cinémathèque québécoise jusqu’à demain.