Le Journal de Montreal - Weekend

MARIANA MAZZA À PROPOS DE…

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DE SES BILLETS À 40 $

« C’est moi qui l’ai demandé. Pour vendre plus de billets, baisse tes prix, estie de nono. Mon but n’est pas de faire de l’argent, c’est que plus de gens me voient. Pour perdurer le plus longtemps possible. Mon équipe ne serait pas contente que je dise ça (elle se penche vers notre enregistre­use)… mais merci de mettre les billets à 42 $. 70 piastres un billet d’humour... hey man, on se calme ! Je ne suis pas le pape. »

DES HUMORISTES QUI RECYCLENT LEURS GAGS

« Je pense que [Femme ta gueule] est un solide show de présentati­on. Et à noter, s’il vous plaît, en astérisque­s bien gras, que je n’ai pris aucun numéro que j’ai fait à Juste pour rire, ni au ComediHa !, ni à la télévision. Ce n’est que du matériel 100 % nouveau pendant 1 h 45. Je sais que c’est la mode de recycler ses vieux gags, mais moi non. J’aurais pu mettre Sable dans le vagin. Beaucoup de gens me le demandent. Mais si tu connais le numéro, pourquoi je te le referais ? Pourquoi tu vas payer 40 $ pour voir un numéro que tu peux regarder sur YouTube ? Ma fierté, c’est qu’après 1 h 45, les gens ne pourront pas dire : ah, je l’avais entendue celle-là ! »

DE LA PLACE DES FEMMES EN HUMOUR

« Ce n’est pas vrai qu’il n’y a pas beaucoup de filles, il y en a beaucoup. Mais après, s’il y a huit numéros sur les g-strings, huit numéros sur l’accoucheme­nt ou huit numéros sur les menstruati­ons, ils vont en prendre un des huit. Parce qu’à un moment donné, on sature les sujets. C’est à toi d’être originale et d’aller ailleurs. Mais on est de plus en plus prêtes, les filles, à aller devant un micro, sur scène pis de sacrer, parler de cul, de ci et de ça sans être gênées. Avec les enjeux sociaux qu’on vit actuelleme­nt, ça nous donne envie d’aller au front. »

DE GILBERT ROZON

« Je n’ai rien à dire de plus que les autres. J’ai trouvé ça poche et c’est bien qu’on ait fait le travail qu’on a fait. »

DE SON STYLE D’HUMOUR

« Je ne vais jamais faire des blagues méchantes, pour blesser. J’aime pas varger sur les gens. Je ne fous pas la merde. Je suis une fille qui veut la brasser, mais en souriant. Je flashe déjà assez avec ma personnali­té et mon linge. Je veux provoquer, mais positiveme­nt, pour créer un mouvement et que ce soit le fun. Mais pour insulter ou démolir quelqu’un ? J’ai trop d’empathie pour ça. »

DES CRITIQUES

« Les gens qui me jugent et ont de mauvaises idées sur moi après avoir vu le show, ils ont le droit. Mais t’as pas le droit de pas m’aimer pis de pas aimer ce que je fais quand t’es même pas venu voir un travail de 1 h 45. Si t’es curieux, viens. Mais si tu ne l’es pas, varge-moi pas sur la place publique. Ça me fait mal pis là, je deviens méchante. »

DE SON SECOND SPECTACLE

« Il est déjà écrit. Bien, j’ai 35 minutes d’écrites. Que veux-tu que je fasse de mes journées ? Que je me regarde dans le miroir et je me trouve belle ? Il faut bien que je continue à écrire. Il y a des nouvelles affaires qui se passent dans ma vie, il y a des affaires que je n’ai pas dites dans le premier parce que c’était trop tôt. Alors, imagine-toi ce que je vais dire (rires). Mes plans ? En ce moment, j’aimerais finir la tournée, partir en vacances, peaufiner mes affaires et on recommence. J’ai la chance d’avoir des gens qui tripent sur ce que je fais, je veux les garder. »

DE LA FRANCE

« Pas pour l’instant. Ça ne m’intéresse pas. Je suis bien ici. C’est un envol tellement intense que je ne me verrais pas être loin de mes amis et ma famille. J’ai besoin d’eux. Je ne veux pas m’en aller en France. Je ne suis pas prête à ça. »

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