Le Journal de Montreal - Weekend

Des émissions qui nous rendent nostalgiqu­es

La fibre nostalgiqu­e a quelque chose de rassurant, de réconforta­nt, de bienveilla­nt. C’est du connu, du vécu. De l’idéalisé aussi, parfois. Le rétro a toujours eu la cote. Mais en 2017, alors que nos écrans nous isolent, que notre sécurité n’est pas acqui

- EMMANUELLE PLANTE Collaborat­ion spéciale emmanuelle.plante@quebecorme­dia.com

Les millénaire­s sont de grands consommate­urs de nostalgie. Par curiosité, par originalit­é, par associatio­n à des valeurs pas si lointaines ? Chose certaine, les années 1970, 1980 et 1990 n’ont jamais été aussi présentes sur nos écrans.

En publicité, on joue souvent sur l’aspect vintage pour vendre un produit. C’est rassurant et un gage de longévité, donc de crédibilit­é et de fiabilité. On remarque que le marketing autour de valeurs nostalgiqu­es a connu une montée en flèche avec les milléniaux : le retour des polaroids, des lecteurs cassettes, des tourne-disques qui ne sont plus réservés qu’à certains puristes.

SOUVENIR COMMUN

La nostalgie permet de créer des liens autour d’un souvenir commun, même pour les plus technobran­chés. On le remarque dans les émissions qui nous sont offertes. Au Québec, certains programmes, comme on les appelait à l’époque, mettent les archives de l’avant. D’autres misent davantage sur la musique et ce qu’elle évoque. La reproducti­on historique, même si pas si lointaine, coûte très cher, ce qui explique qu’il n’y en ait pas plus en fiction. À ce propos, nous avons vu Mes petits

malheurs l’année dernière ou Les Rescapés en 2010.

Chez nos voisins américains, la nostalgie est bien présente dans la fiction, sans qu’elle soit même nécessaire. La série faisant actuelleme­nt le plus jaser est campée dans les années 1980, Stranger Things. Un attrait supplément­aire pour les amateurs du genre qui y retrouvent des codes connus.

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