Le Journal de Montreal - Weekend
LA GRANDE RÉUNION DE FIN D’ANNÉE !
Pour une deuxième année, les 84 candidats qui sont passés sur le plateau de La Voix junior se réunissent pour « le plus beau spectacle de fin d’année qu’ils peuvent rêver », selon Stéphane Laporte. Ils vivront, le temps de trois concerts au Centre Bell et
Dans une ambiance de fête, le spectacle de La
Voix junior 2 a été conçu sur le même modèle que celui présenté l’an passé, confie le directeur artistique Stéphane Laporte. À quelques ajustements près, c’est la même immense scène à étages qui sera utilisée, et on a de nouveau fait appel à Geneviève DorionCoupal pour la mise en scène.
« C’est une scène qui est fabuleuse. C’est une production grandiose », se réjouit Stéphane Laporte, qui précise que ce n’est pas moins d’une centaine de personnes qui se côtoieront sur les planches.
Parmi les 45 chansons qui seront interprétées durant ce spectacle, notons un medley inédit de Noël et les chansons qui ont marqué le parcours de ces artistes du futur. Tous les enfants seront en vedette, note Stéphane Laporte, sans oublier la gagnante Sydney Lallier, qui chantera Where Is The
Love, chanson de son audition à l’aveugle, ainsi que Loose Yourself.
Stéphane Laporte promet que les coachs MarieMai, Alex Nevsky et Marc Dupré seront plus présents que l’an dernier aux côtés de leurs protégés, sur scène. Même Charles Lafortune poussera la note dans le medley de Noël. « Mais il ne le sait pas encore », plaisante le directeur artistique.
DES JEUNES SOLIDES
Chanter devant 15 000 personnes pourrait donner la trouille à n’importe qui. L’an dernier, on s’attendait bien à ce que certains jeunes flanchent sous le stress, devant l’imposante foule. Mais c’est tout le contraire qui est arrivé. Avec candeur et insouciance, aucun jeune l’an dernier n’a failli.
« Dans mon temps, on aurait été pogné de faire un show comme ça au Centre Bell, affirme Stéphane Laporte en riant. Mais cette génération-là a ça en elle.
« Je me souviens de Rafaël Dolan-Bachand à sa préaudition (il y a deux ans), se remémore-t-il. Quand il avait chanté devant nous, il avait les bras croisés et il regardait à terre. (…) Rendu au Centre Bell l’année passée, quand il faisait sa chanson, on aurait dit Justin Bieber. Il tapait dans les mains à tous les enfants, il se promenait d’un bout à l’autre de la scène. En l’espace de quelques mois, il est passé d’un gars qui regardait à terre en chantant comme une rock-star. C’est fou de voir comment ils sont motivés. » « On a beaucoup à apprendre d’eux, philosophe-t-il. Quand tu fais quelque chose en t’amusant, tu es pas mal meilleur que quand tu le fais stressé. Il y a quelque chose de très réjouissant de voir des enfants comme ça, aussi bien s’entendre et aussi bien s’amuser, et donner autant aux gens sur scène. Il y a de l’espoir pour demain. »