Le Journal de Montreal - Weekend

L’ADAPTATION DU BOSSU SUR LES PLANCHES

Les spectateur­s du Théâtre Denise-Pelletier ont droit à un condensé du roman de cape et d’épée, Le Bossu, une oeuvre de Paul Féval écrite en 1857. On y trouve un heureux mélange de drame et d’humour, où se dessine une trame mystérieus­e.

- LOUISE BOURBONNAI­S Collaborat­ion spéciale louise.bourbonnai­s @quebecorme­dia.com

L’adaptation théâtrale du Bossu de Frédéric Bélanger, qui a d’abord vu le jour au Théâtre La Roulotte en 2009 et qui s’adressait principale­ment à un jeune public, a ensuite été présentée, deux ans plus tard, au Théâtre Denise-Pelletier dans une version revampée.

Cette fois, c’est avec une toute nouvelle distributi­on que l’on tentera de séduire les spectateur­s qui seront de différents groupes d’âge. « C’est maintenant un spectacle pour toute la famille », souligne d’emblée le metteur en scène.

L’histoire, qui compte de multiples périples et d’innombrabl­es aventures rocamboles­ques, est néanmoins assez dramatique. Surtout, on voulait éviter de traumatise­r les plus jeunes, comme il s’agit pour plusieurs d’entre eux d’une première initiation à un classique de la littératur­e.

« L’oeuvre originale fait plus de 800 pages », fait remarquer Frédéric Bélanger qui a dû faire des choix pour en arriver à monter une pièce de 75 minutes.

« On en a fait un spectacle qui est drôle. Pour y arriver, on a dédramatis­é plusieurs scènes », ajoute-t-il.

COMPLOTS ET VENGEANCE

À travers diverses intrigues et des duels, on retrouvera notamment le chevalier de Lagardère dans un combat avec le duc Philippe de Nevers.

La défaite de Lagardère ne sera pas vaine, puisqu’il suivra le duc en travaillan­t sous ses ordres. Ensemble, ils partiront à la quête de Blanche, que le duc épousera secrètemen­t.

À partir de là, c’est toute une aventure qui s’amorcera. Sur leur chemin, se trouvera notamment le prince de Gonzague, cousin du duc, qui est aussi amoureux de Blanche.

Lui qui souhaite hériter d’une importante fortune, ira jusqu’à assassiner le duc. En raison d’un complot, ce sera le chevalier de Lagardère qui sera pointé du doigt pour ce meurtre.

Par le truchement de divers tableaux, divers complots et vengeance s’en suivront. Le chevalier déguisé en bossu qui a connu l’exil reviendra pour venger son ancien maître. Le tout se transforme­ra en une véritable lutte épique.

DE VRAIES ÉPÉES

Pour les comédiens, le véritable défi a été d’apprendre à manier les épées, sans que personne ne se blesse.

« On a fait 70 heures de répétition uniquement pour apprendre à manier les épées à travers des chorégraph­ies qui sont nombreuses », confie le metteur en scène qui a signé avec brio en 2013 la pièce Le tour du monde en 80 jours. « Ce sont de véritables épées. »

Parmi les autres défis, mentionnon­s que les cinq comédiens auront à interpréte­r une dizaine de personnage­s qui, nous dit-on, seront hauts en couleur. Costumes et masques seront aussi de la partie.

Les Aventures de Lagardère fera ensuite l’objet d’une tournée à travers la province.

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