Le Journal de Montreal - Weekend
Les meilleures téléséries de 2017
Les télévores sont au paradis. Cette année, le nombre de bonnes séries à dévorer a atteint un sommet. Du lot, voici les 10 qui ont fait battre le coeur de nos journalistes.
LÂCHER PRISE Radio-Canada
Malgré le fait que l’intrigue de la série découle du burn-out de son personnage principal, Lâcher prise nous a beaucoup fait rire. De plus, les performances d’actrices de Sylvie Léonard et de Sophie Cadieux, qui incarnent un duo mère-fille pour le moins explosif, nous en ont mis plein la vue. Vivement la deuxième saison ! (VG)
VICTOR LESSARD Club illico
Il ne nous aura fallu que quelques minutes pour devenir accro à la première saison de Victor Lessard, en grande partie grâce à Patrice Robitaille, qui colle parfaitement au personnage du sergent-détective créé par Martin Michaud. Et bonne nouvelle pour les fans : la série reviendra avec de nouvelles enquêtes pour une deuxième et une troisième saison. (BL)
LES SIMONE Radio-Canada
Ce que la saison 2 a perdu en éclats de rire, elle l’a gagné en profondeur. Les hauts et les bas des trois héroïnes ont été exploités avec plus de finesse et les auteurs ont joué les visionnaires en insérant une scène de viol tournée plusieurs mois avant que n’éclate la série de scandales sexuels. (CB)
FAITS DIVERS Radio-Canada
On n’est pas près d’oublier l’image du comédien Louis Champagne dans un congélateur. Avec sa distribution cinq étoiles — Marie-Ève Beaulieu et Mylène Mackay ont volé la vedette — , ses textes drôles et dramatiques à la fois, et un scénario parfaitement ficelé, on a déjà hâte à la deuxième saison de la série policière. (SG)
TWIN PEAKS Showtime
Quel plaisir de retrouver l’agent Cooper et l’univers étrange de la série culte Twin
Peaks. David Lynch s’est payé la traite avec une histoire remplie de moments incompréhensibles et un épisode avec très peu de dialogue devenu l’heure de télé la plus surréaliste qu’on n’ait jamais vu. (YL)
MASTER OF NONE Netflix
Voilà une excellente série, produite par Netflix et créée par l’humoriste Aziz Ansari, qui passe un peu sous le radar. Cette deuxième saison est géniale, rien de moins. Ansari, un Américain d’origine indienne, aborde avec intelligence et justesse les thèmes du racisme, de la religion, de l’homosexualité et de l’amour. (RGM)
BIG LITTLE LIES HBO
Infidélité, violence conjugale et harcèlement sont quelques-uns des thèmes complexes qui sont abordés avec sensibilité et finesse dans cette série réalisée par Jean-Marc Vallée, qui nous plonge dans le quotidien pas si rose de trois mères de famille qui vivent dans la ville branchée de Monterey, sur la côte californienne. (MAL)
DISTRICT 31 Radio-Canada
Aucune autre série québécoise n’a fait autant jaser en 2017. Et pour cause. Thriller policier, drame psychologique, comédie romantique... District 31 joue sur plusieurs tableaux sans jamais s’éparpiller. Plus de 1 300 000 téléspectateurs peuvent remercier Luc Dionne de leur faire vivre autant d’émotions dans une semaine. (MAL)
THE GOOD PLACE NBC
À mi-chemin entre Lost et Friends, cet ovni du réseau ABC marie comédie, science-fiction et suspense... et comprend l’un des plus gros rebondissements de l’année au petit écran. Entourée d’une distribution aussi diversifiée que talentueuse, l’attachante et charismatique Kristen Bell vole la vedette. Une excellente série disponible en rattrapage sur Netflix. (MAL)
THE HANDMAID’S TALE Bravo, Club illico
De loin la série la plus troublante de l’année. D’après un roman de Margaret Atwood, The Handmaid’s Tale (La
servante écarlate) brosse le portrait cauchemardesque des États-Unis, devenus une nation totalitaire dans laquelle les femmes sont réduites au statut d’esclaves. Elisabeth Moss y offre une performance magnétique. Disponible en français sur Club illico. (MAL)