Le Journal de Montreal - Weekend

LA BELLE ANNÉE DE MARILYSE BOURKE

Alors que sa carrière va bon train entre les projets au théâtre et à la télévision, Marilyse Bourke se partage équitablem­ent entre sa vie d’actrice et sa vie de mère. Cet équilibre qui lui est cher n’est pas toujours facile à maintenir, mais pour rien au

- MICHÈLE LEMIEUX Agence QMI

Marilyse, choisissez-vous vos projets d’actrice en tenant compte des exigences de votre vie de mère ? J’ai deux jeunes enfants. C’est difficile de trouver l’équilibre. Je ne prétends pas recevoir de multiples propositio­ns et devoir choisir entre elles ; je passe des auditions comme tout le monde. Mais quand des projets comme La galère sur scène ou La mort d’un commis voyageur se présentent, ce sont des offres impossible­s à refuser. Quand j’ai accepté de faire La galère, ç’a été l’une des décisions les plus angoissant­es sur le plan profession­nel, car ce projet empiétait forcément sur ma vie personnell­e. Les enfants et le chum ont écopé. Comment avez-vous géré la situation ? J’avais trois semaines pour apprendre le texte : j’étais stressée, je n’étais pas présente (elle remplaçait Hélène Florent, contrainte de se retirer pour des questions de santé). Quand on a une vie profession­nelle prenante, la famille en subit les conséquenc­es. Ce n’est pas toujours évident de trouver l’équilibre, mais c’est dur de dire non. J’ai joué dans la première année de District 31. J’étais dans le jus quand on m’a offert un rôle épisodique. C’était la première intrigue de l’année. J’ai dit oui. On a eu du mal à caser cela dans mon horaire, mais c’est grâce à cet engagement si Serge Denoncourt m’a offert un rôle dans la pièce La mort d’un commis

voyageur. Notre métier est fait de rencontres. Avez-vous à coeur de ne pas donner à vos enfants l’image d’une mère débordée, entièremen­t absorbée par son métier ? Oui, mais ça s’organise une décision à la fois. C’est toujours un coup de dés, mais j’essaie de prendre les meilleures décisions possible. J’ai déjà traversé des périodes folles, cela dit, en 2017, ma vie a été plutôt équilibrée. Parfois, on est trois ou quatre mois sans travailler, puis survient une période de travail intense. Cette année, j’ai joué du drame et de l’humour au théâtre et à la télé. C’est très rare d’avoir cette chance. Ç’a été une belle année, vraiment ! Sur quels projets planchez-vous ? Je viens de finir les tournages de la série O’ ; nous concluons la septième saison. Je crois que mon personnage a d’abord été créé pour apporter un peu de légèreté à la série, mais il s’est approfondi au fil du temps. Louisa a évolué. [...] La série O’ sera de retour le mardi 9 janvier, à 20 heures, sur TVA.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada