Le Journal de Montreal - Weekend

UNE ADORABLE PETITE PESTE !

- Pour connaître les dates de sa tournée : rosalievai­llancourt.com.

Forte de sa belle naïveté et de son humour audacieux, Rosalie Vaillancou­rt se démarque dans l’univers des humoristes. Avec une maman vétérinair­e-pathologis­te et un père juge, la jeune femme de 25 ans assume pleinement son étiquette d’enfant-roi, au point d’en avoir fait le thème de son spectacle.

MICHÈLE LEMIEUX Agence QMI

Rosalie, de quoi est-il question dans Enfant-roi, ton premier

one woman show ?

Je suis tannante et je donne mon opinion sur toutes sortes de choses. Les gens réagissent beaucoup à mes propos. Habituelle­ment, je fais du web et de la télé. C’est la première fois que je me consacre uniquement à l’humour, et ça me permet de devenir meilleure plus rapidement. Je vais présenter mon spectacle un peu partout au Québec. Ce sera une tournée familiale, car mes parents vont m’accompagne­r en Westfalia. C’est vraiment le plus beau cadeau qu’ils pouvaient me faire.

Pourquoi ont-ils décidé de partir avec toi en tournée ?

C’est moi qui le leur ai demandé. Ils m’ont accompagné­e à Val-d’Or l’année dernière et ils avaient trouvé leur expérience agréable. Nous avions visité différents endroits. Le seul problème, c’est qu’ils me réveillent un peu tôt…

Considères-tu vraiment que tu fais partie des enfants-rois ?

C’est certain ! Mes parents étaient juge et vétérinair­e-pathologis­te. J’ai eu tout ce que je voulais lorsque j’étais jeune. Si je ne l’avais pas, je finissais par l’obtenir en étant brillante et en faisant un peu de manipulati­on…

Enfant-roi serait-il un spectacle autobiogra­phique ?

Oui, car tous les numéros sont basés sur ma vie. J’ai grandi dans un milieu privilégié, mais en n’étant pas douée à l’école ou avec les gens. J’étais vraiment la fille à part, un peu bizarre… Ma mère aussi est bizarre. J’ai quand même grandi en la regardant ouvrir des animaux morts… Nous n’étions pas le genre de famille à séjourner à Walt Disney, mais à faire la route des vins ou à visiter des cimetières. C’était notre genre de voyage.

Tu répètes souvent à quel point tu es tannante. As-tu vraiment été cette enfant ?

Oui ! À l’âge de cinq ans, j’ai porté des bandages aux mains en même temps que mes broches. Je disais aux éducatrice­s de la garderie : « Avez-vous vu “Aurore l’enfant martyre” ? » (rires) Je connaissai­s le personnage, car j’avais entendu mes parents dire qu’ils espéraient qu’on n’allait pas me prendre pour elle…

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ROSALIE VAILLANCOU­RT

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