Le Journal de Montreal - Weekend

DU SUPERMARCH­É AU BEACHCLUB « Il y a quatre ans, je vendais des oranges dans un supermarch­é », lance d’entrée de jeu Olivier Primeau. Depuis, il a acheté le Beachclub de Pointe-Calumet, accueillan­t les Paris Hilton, Kylie Jenner, Sean Paul et autres Wycle

- BRUNO LAPOINTE Le Journal de Montréal bruno.lapointe @quebecorme­dia.com

« On n’avait jamais vraiment montré ce côté-là. Toutes les émissions qui ont été faites, que ce soit à Z ou à V, se concentrai­ent sur les partys du Beachclub. On ne s’est jamais mis dans mes souliers en dehors de ces événements-là », avance Olivier Primeau.

Pour y remédier, il a été suivi par les caméras durant une année entière. On y voit évidemment plusieurs événements marquants de l’établissem­ent de Pointe-Calumet, mais le documentai­re ratisse plus large, le ramenant jusqu’à Sainte-Martine, sur la Rive-Sud, où il a jadis géré le supermarch­é familial.

Le fossé entre les deux réalités — d’un côté, la vente d’aliments en Montérégie, de l’autre, les soirées arrosées aux côtés de stars internatio­nales au Beachclub — est particuliè­rement large. D’où le titre, Olivier Primeau : Audacieux. Car selon le principal intéressé, il s’agit d’un terme qui décrit bien son parcours.

« Il faut être audacieux pour avoir une business comme ça, ici, au Québec. Le Beachclub, ça coûte des millions de dollars pour trois mois et on doit prier pour qu’il fasse soleil. Parce que, même si j’ai les plus grandes stars du monde, il faut qu’il fasse beau », déclare Olivier Primeau. L’ENVERS DE LA MÉDAILLE

Oui, le quotidien d’Olivier Primeau peut avoir l’air particuliè­rement

glamour, vu de l’extérieur. Mais il profite de ce documentai­re pour montrer l’envers du décor. Un exemple ? Sa vie sociale, un pan de son existence sur lequel il avoue avoir « mis un X ».

« Je n’ai pas de temps. J’aime ma job et j’ai une grosse équipe qui

tripe autant que moi. Alors je me concentre sur mon travail », confiet-il.

Il profite donc pleinement de ces moments, car, il en est conscient, la popularité dont il jouit aujourd’hui n’est pas éternelle.

« La célébrité en 2018, c’est quelque chose qui est très éphémère. Mais je veux être connu pour vendre des billets pour mes événements, pas pour que les gens m’aiment. Alors un jour, ce sera quelqu’un d’autre qui vendra ces tickets-là à ma place et moi je ferai autre chose. Et je vis très bien avec ça », conclut Olivier Primeau.

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PHOTO AGENCE QMI, TOMA ICZKOVITS
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